Jeunes issus de banlieue, agressivité, groupe stéréotypé, prophéties autoréalisatrices, préjugés
A quoi l'agressivité est-elle due dans ce contexte ?
Importance des stéréotypes et des préjugés dans l'action des prophéties autoréalisatrices.
Détresse affective d'un côté, stéréotypisation, discrimination et catégorisation de l'autre, voici deux facteurs qui pourraient être la cause de la violence des jeunes de banlieues.
Aujourd'hui, nous avons de nombreux a priori sur de nombreuses personnes. Nous les catégorisons, nous les rangeons sous des étiquettes sans chercher à voir plus loin. Ce regard sur les victimes des stéréotypes vont les faire agir de manière à confirmer nos stéréotypes.
Rosenthal en 1968 disait ''dans certains cas, les membres d'un groupe stéréotypé vont eux-mêmes se conformer, d'une manière non consciente, aux attentes stéréotypées qu'autrui entretient à leur égard'' (effets pygmalion ou rosenthal).
[...] Il n'y a pas que les parents de jeunes de banlieue qui font preuve d'un manque d'autorité parentale et de laxisme dans l'éducation de leurs enfants. En effet avec la montée du chômage, l'identité paternelle tend à se détruire. ''L'identité masculine ( . )est construite autour du travail. Cela est encore plus vrai de l'identité paternelle'' explique Saïd Bouamama dans regard sociologique sur les violences urbaines" bon père de famille est celui qui subvient aux besoins de sa famille. En transaction de ce travail est reconnue une autorité spontanée au père( . [...]
[...] On comprend donc pourquoi les jeunes de banlieues ont des comportement agressifs et violents. Car cette agressivité apparaît comme une réponse face à l'agressivité que reçoivent eux mêmes les jeunes de banlieues. II. Un délaissement parentale A partir de tout ceci, je me suis rendu compte d'un autre phénomène qui est aussi un facteur de violence chez les enfants de banlieue. Un très grand nombre d'enfants de banlieue sont presque ''abandonné'', physiquement et affectivement, par leur parents.Je ne comprenais pas que des parents puissent avoir une attitude très indifférente à l'égard de leurs enfants: délaissés, privé de l'attention d'un adulte. [...]
[...] Ainsi donc on comprend qu'à travers la violence qu'exprime les jeunes de banlieue, c'est avant tout un fort sentiment d'injustice qui s'exprime. La discrimination, la stigmatisation, produit un sentiment d'injustice fort, de la honte, de l'hostilité, de la méfiance, des réaction négatives et un sentiment d'impuissance chez celui qui la subit. Mais elle joue aussi sur la construction identitaire de la personne victime de discrimination. La personne à alors une image dévalorisé, une baisse d'estime de soi et vas fortement s'identifier à son groupe d'appartenance pour se défendre. [...]
[...] Il vas chercher à attirer l'attention, vas chercher l'autre. Ce que Moscovisci appel adopter le ''style comportement minoritaire''. Ainsi donc, même si on se pense être la personnes la moins raciste au monde, nous adoptons un regard, des manières différentes, des geste différents envers ceux que nous ne connaissons pas, que nous ne reconnaissons pas comme faisant partie de notre groupe social. Et ceci induit chez eux des comportements et des stratégies de défenses. Car chaque individus qui appartient a une culture, a un groupe, partagent avec les individus de son groupe les mêmes représentations sociale des objets. [...]
[...] Ces pourquoi pour manifester contre cette exclusion injuste pour eux, ils usent de violence. Car pourquoi faire des efforts pour un société qui me rejette, qui ne m'aime pas ? De plus il sont victime d'un regard violent perpétuel à leur encontre, qui se nourrit de stéréotypes et préjugés et qui forme à leur encontre, une forte discrimination. A cette violence du regard, il ne trouve pour défense qu'une réponse par une autre violence, et se confirme ainsi à nos préjugés, se qu'explique Jean-Baptiste Légal et Sylvain Delouvée, par le mécanisme des ''prophétie auto-réalisantes''. [...]
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