Tout d'abord il nous faut vous informer que lorsque le mot « jeune » est employé il désigne des adolescents dont l'âge se situe entre 14 et 18 ans…
Les Jeunes, Citoyens ou Délinquants ?
Le mot citoyen désigne un « Membre d'un État et qui de ce fait jouit des droits civils et politiques garantis par cet État. »
Ce dossier portant sur une tranche d'âge non majeure dans sa globalité, et donc ne bénéficiant pas de ces droits civils et politiques, on pourrait tout simplement sans trop de difficulté conclure qu'un jeune n'est donc pas citoyen. Mais en poussant un peu plus loin notre réflexion on peut aussi penser que l'Etat, qui a défini, dans la loi, le moment à partir duquel un résidant de notre nation devient majeur (et donc citoyen) c'est-à-dire à partir de ses 18 ans, ne laisse pas la possibilité aux jeunes de montrer s'ils sont citoyens ou non.
Cependant à l'inverse de ce jeune plein de bonne volonté, il y a aussi des adolescents montrés comme des délinquants. Qu'est-ce qu'un délinquant ?
« Celui (celle) qui a commis un/des délit(s). » Dans cette simple définition il n'est nullement question de jeune ou d'adolescent, mais d'une personne qui aurait commis un délit. Un jeune n'ayant pas commis de faute ne serait donc pas accepté comme citoyen, mais un jeune qui a commis une faute serait jugé comme un citoyen ?
C'est peut-être pour ça qu'aujourd'hui de nombreux jeunes perdent confiance en notre nation et se désintéressent de la politique. En revanche, il faut avouer que cela ne justifie pas la gravité et la violence de certains actes commis par certains adolescents et l'esprit dans lequel cet acte se déroule.
Mais alors qui est en tort, l'Etat ou les jeunes ?
[...] Ces derniers mois, des cas extrêmement violents ont été signalés. On peut citer le guet-apens à Epinay : Quatre jeunes de 17 à 22ans ont été incarcérés pour tentative de meurtre aggravé sur un fonctionnaire de police avec préméditation, dégradation en réunion et association de malfaiteurs Ce guet-apens serait la vengeance d'une interpellation qui aurait mal tourné. Les policiers ont été attirés dans une embuscade, canardés par toutes sortes de projectiles et agressés par un groupe de 30 à 50 jeunes. [...]
[...] De plus, une bonne partie des jeunes se désintéressent totalement de la politique. Il y a également de réels cas qui posent problèmes, et c'est avant tout ces personnes-là qu'il faut viser et non généraliser à tort et à travers et mettre tous les jeunes dans un même sac ! Les choses ne peuvent avancer si le gouvernement ne réagit pas de façon claire et efficace. Tout comme il est évident qu'il faudra agir en ce qui concerne les jeunes qui perturbent la tranquillité de nos rues et qui bafouent l'image réelle des jeunes de 15 à 17 ans, à l'aide d'une politique efficace et des représentants de l'ordre irréprochable. [...]
[...] Nicolas Sarkozy futur président de la République française ou non ? On ne le sait pas encore. Quoi qu'il en soit, il est sûr et certain que le MJS et de nombreux jeunes l'attendront au tournant, et que les jeunes d'aujourd'hui seront les personnes actives de demain, et donc les futurs électeurs du candidat Nicolas Sarkozy. Peut-être alors devrait-il freiner sur la répression envers les jeunes, ce qui pourrait lui porter préjudice, afin de garder toutes ses chances d'être élu aux élections. [...]
[...] L'Etat d'urgence a été déclaré pendant trois mois, mais le calme a été rétabli en 3 semaines. Les violences de ces émeutes ont été principalement caractérisées par des incendies, surtout de voitures, et des jets de projectiles contre les forces de l'ordre. Les affrontements entre jeunes et représentants de la loi ont été très violents allant même jusqu'au tir à balles réelles sur les policiers. Le bilan de ces émeutes est très lourd : -on compte plus de 9000 voitures brûlées. -près de 3000 interpellations ont été effectuées. [...]
[...] Les assureurs ont évalué les dégâts à 200 millions d'euros. De plus, ces violences ont inspiré les jeunes de pays voisins, tels que l'Allemagne ou la Belgique, et bien sûr cela a contribué à ternir l'image de la France. Les médias n'ont pas aidé : ils ont directement attribué à ces violences le terme d'émeutes, et le bilan journalier des voitures brûlées a incité les jeunes à faire encore mieux la nuit suivante. Ce pic de violence n'est pas un cas isolé. [...]
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