Cours d'éducateur spécialisé sur les sciences sociales
[...] Révolte de certains artistes après la Première Guerre Mondiale. C'est un discours philosophique qui révèle ce qui existe chez les autres. Pour Aragon, Breton, Dali, Tzara, cette guerre est l'aboutissement du modernisme : c'est une guerre hyper rationnelle. Utilisation de gaz, d'avions, de chars d'où naît une industrie de la guerre, une source de profit. Ils en tirent un discours anarchiste : rejet de la civilisation, de la société bourgeoise pour se tourner vers tous ceux et ce que celle-ci rejette : intérêts pour les peuples dits sauvages les primitifs. [...]
[...] Le grand mouvement de contestation sociale des années 70 n'a pas abouti. Les sociologues se reposent sur des thématiques beaucoup plus quotidiennes, en étudiant leur paradoxe. Il y a une réflexion sur le corps : que fait-on de notre corps et comment le pense-t-on dans une modernité qui se caractérise par des dimensions physiques ? Olivier Le Goff : les techniques agissent sur notre gestuelle. Avant efforts pour vivre, aller chercher de l'eau, laver à la main le linge . [...]
[...] A.Touraine s'intéresse aux mouvements ouvriers. Dès 1968, il s'intéresse aux nouveaux mouvements identitaires. Les identités collectives : celles qui partent d'un trait fondamental de l'individu. Il observe les mouvements qui revendiquent une identité liée à la réalité sexuelle : les féministes et les homosexuels. Cela va renouveler le militantisme d'une identité liée à la vie privée, ce qui amènerait une société plus harmonieuse. Il propose de prendre en considération que chaque acte individuel a un poids, dans un espace limité bien sûr. [...]
[...] Il parle aussi d'euphémisation de la violence sociale. Elle prend une forme plus édulcorée, et est remplacée par une autre violence, économique par exemple. Toutes ces codifications et rationalisations impriment de leur marque le quotidien violent. L'homme moderne n'est pas un être entier, car toutes ces règles l'ont amputé d'une dimension fondamentale qu'est la folie, pour une société pointilleuse où l'on ne peut plus avoir de grands enthousiasmes. Foucault considère que le bonheur institué donné aux hommes par l'Etat et les institutions est un bonheur faux. [...]
[...] Pour lui, la sociologie c'est la science des lois sociales. Les relations humaines sont du domaine des mathématiques : mise en équation des ces équations. Si c'est un point de vue moderne, il fait référence au vocabulaire religieux : Le catéchisme positiviste Il va inspirer un certain nombre d'hommes dans cette théorie positiviste. Certains sont proches de la 3ème République, certains ont une formation universitaire qui reprennent : l'action politique doit tendre à raffermir le lien social, la société fonctionne selon des Lois que l'on peut expliquer de manière scientifique. [...]
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