Le principe du module consiste à réfléchir sur la méthodologie à observer lors de la poursuite d'une enquête statistique. Il importe alors de réfléchir sur les possibilités d'erreurs que l'on peut faire et de comprendre leurs conséquences. L'erreur devient ainsi de ce point de vue un bon indicateur des opérations à poursuivre pour mener à son terme une enquête avant de l'interpréter. Certes, le travail du sociologue n'est pas de multiplier les casquettes et d'être statisticien avant de faire son métier, mais de veiller à ce qu'il y ait le moins d'erreurs possibles lorsqu'il collecte les données afin que ces dernières ne puissent pas altérer l'interprétation. Divers intervenants se sont succédé lors de cette formation, la plupart travaillant dans le domaine de la réalisation de sondages.
[...] On ne connaît rien sur la population à enquêter et/ou sur la population des répondants. Dans ce cas, les résultats ne pourront absolument pas être étendus à une population plus vaste. Les méthodes de redressement sont justifiées et efficaces à certaines conditions : -La ou les variables de contrôle doivent être bien corrélées avec les variables qui font l'objet de l'enquête. -Les statistiques pour le calage sont pertinentes et fiables. -L'échantillon est de taille suffisante. Il est illusoire de vouloir corriger un échantillon de 100 individus. [...]
[...] La question des données manquantes et des erreurs d'interprétation est centrale puisque c'est en réfléchissant sur toutes ces erreurs possibles que les enquêtes peuvent être réussies. La difficulté tient à ce que chaque phase de l'enquête ne soit pas autonome, elle a en effet des conséquences considérables sur l'objectif final. les objectifs préliminaires -Sur quelle population vais-je travailler ? -Que souhaiterais-je démontrer et quelle serait l'utilité de mon enquête ? (Comment infirmer ou confirmer une hypothèse -Quel type d'exploitation statistique puis-je réaliser ? -Comment formuler des questions claires et adaptées au diagnostic final ? [...]
[...] Pour mériter d'être retenue comme contrôle une variable quantitative ou qualitative doit présenter simultanément les avantages suivants : Sa distribution statistique dans la population est bien connue. Son observation par les enquêteurs sur le terrain est facile et ne comporte pas de sérieux risques d'erreurs. Une corrélation étroite existe entre la variable contrôlée et la (ou les) variable(s) étudiée(s) Problèmes : Même si la méthode est adaptée aux enquêtes comportant de sérieuses difficultés d'observation, le principal défaut est que la distribution de la variable étudiée est déterminée par la distribution de la variable de contrôle. [...]
[...] La méthode de l'anniversaire est adéquate au sondage aléatoire. Une fois que le foyer est tiré, il s'agit de sélectionner la personne dont la date d'anniversaire est la plus proche. Pour les relances, il faut avoir des données sur les données. Ces métadonnées permettent de déterminer pourquoi certains n'ont pas répondu. Limites de cette enquête : Les thèmes sont répétés, il n'existe pas assez d'homogénéité, et les taux de réponse se situent entre 15 et 20%. Il existe d'autres dispositifs d'enquête tels que les eurobaromètres, l'enquête European Values Studies, et l'enquête European Social Survey. [...]
[...] Possède-t-on des informations pour pouvoir quantifier cet ensemble ? Ce problème se pose également pour les enquêtes individuelles : on peut s'appuyer sur des macro-enquêtes faites antérieurement pour pouvoir estimer la population en question. En d'autres termes, il faut veiller à l'univers statistique et à ne pas exclure un segment de population ou à ne pas faire de redondances statistiques. Ex. : l'univers des femmes nées en 1930 n'est pas le même que celui des enfants des femmes nées en 1930. [...]
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