Etude sociologique de la ville de Chicago se basant sur deux ouvrages et une référence : Louis Wirth avec The ghettos, Nels Anderson avec The hobo ainsi que de Jane adams et la Hull House.
[...] Sociologie urbain : Assimilation et intégration Louis Wirth : The ghettos Park a convaincu Wirth à travailler sur les ghettos juifs de Chicago qui se trouvaient à deux pas de l'université. C'était une zone comme la hobohème qui correspondait à plusieurs quartiers, et aussi une zone morale. C'était une partie qui concentrait les juifs de la ville de Chicago indépendamment du fait des nationalités : ce n'était pas une zone géographiquement connue par l'administration. Ce livre est surtout dédié à l'origine historique du ghetto et de cette catégorie. [...]
[...] L'identité donnée par la classe sociale fait que les ghettos ont changé de fonction et ont expérimenté un changement de population (fonction sociologique importante). Ce type d'aire morale a renforcé l'idée d'une mosaïque urbaine qui a une histoire et qui change. Les ghettos sont des espaces occupés dans des périodes de migration à la ville où l'on partage une identité que l'on laisse tomber lorsqu'on s'identifie à la ville. Les ghettos sont des zones de transition, des tremplins à l'intégration. [...]
[...] C'est un espace multi fonctionnel où il y avait beaucoup de circulation et grande densité. Les hobos n'avaient pas de vie familiale : c'était principalement des hommes et des SDF, c'est donc un type social spécifique de cette époque aux USA. Espace propre, régi par des règles, lieu de vie et ne correspondait pas à une aire morale selon Park. Selon Anderson, les hobos sont une catégorie sociale non reconnue qui correspondait à des travailleurs temporaires, pas d'emploi stable, ne sont pas fixes (nomades), ne se concentrent pas dans une seule région ou ville, dispersés géographiquement et parmi les différents secteurs de l'économie (agriculture, industrie, mines, transport ferroviaire et industries modernes), pas de vie familiale. [...]
[...] Les intellectuels de cette université de l'époque reconnaissaient qu'il fallait connaître de très près la population de Chicago donc les gens issus de cette population étaient aussi les bienvenus car c'était une université qui valorisait l'expérience (les originaires de la communauté et les assistantes sociales par exemple). Exemple : Nels Anderson the hobo : avant son entrée à l'université il faisait partie de cette population, il changeait de travail chaque jour. [...]
[...] Son père est allé de ville en ville et d'emploi en emploi. Anderson a eu des petits boulots dans des grandes unités géographiques et à des intervalles il faisait aussi la manche Cela a facilité sa trajectoire universitaire. Ce livre est une autoréflexion sur le métier. Il montre l'existence de hobos à la société et aussi l'existence d'une zone : la hobohème Hobo est un terme utilisé aux USA qui se réfère aux travailleurs irréguliers, sans-abris et géographiquement moins mobiles : c'était des nomades, travailleurs irréguliers dispersés parmi les différents secteurs de l'économie. [...]
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