La comparaison sociale désigne le processus par lequel l'individu évalue ses opinions et ses aptitudes en se référant à autrui. Plus exactement dans les situations où l'individu n'est pas sûr de la justesse de ses opinions ou de la qualité de ses aptitudes, il opère une comparaison afin d'obtenir une estimation mais également dans l'éventualité de s'ajuster aux normes ambiantes. Le processus de comparaison sociale est déclenché par un état d'incertitude et vise à rétablir la certitude et à aboutir ainsi à un état d'équilibre.
L'influence majoritaire est l'influence exercée sur l'individu ou la minorité pour le(s) conduire à se rallier à la norme dominante. C'est une influence immédiate, directe, explicite, manifeste qui correspond à une acceptation publique et liée au contenu explicite du message. Elle va induire de la complaisance (suivisme, acquiescement), de l'identification ou du conformisme. L'influence majoritaire va impliquer un renoncement, une remise en cause de son point de vue individuel.
[...] Tandis que l'influence majoritaire va produire un comportement de traitement non systémique de l'information, ce qui avoir comme impact de ne pouvoir prédire le comportement des individus à l'inverse du traitement systémique qui va permettre cette prédiction. Nous pourrions faire le lien entre les types d'élaboration du conflit et les types d'influences des auteurs, en ce qui concerne l'influence minoritaire, elle serrait en lien avec l'élaboration socio- épistémique (lorsque les sujets se focalisent sur la validité de leur réponse) c'est-à-dire que les individus se focaliseraient sur le contenu du message (ou argumentaire) Les individus serraient engagé dans un traitement systématique du message, ils devraient donc avoir un comportement cohérant avec leurs attitudes et donc se convertir au groupe minoritaire. [...]
[...] Ces deux études nous montrent que l'influence minoritaire peut convertir durablement les individus, mais que cette conversion se fait de manière indirecte, différée et à un niveau latent. Question 2 Les auteurs vont introduire comme nouvelle variable dépendante la mesure de l'attitude cohérente, c'est-à-dire l'intention de comportement, puisqu'ils pensent que les individus qui ont été influencés par une source minoritaire vont se lancer dans un traitement systématique de l'information et vont être plus susceptibles de s'engager dans des comportements qui sont plus cohérents avec leur attitude (intention de comportements) que lorsqu'ils ont été en présence d'une source majoritaire qui va induire un traitement non systématique de l'information. [...]
[...] Six notions importantes sont présentées dans l'introduction de cet article : comparaison sociale1, influence majoritaire, influence minoritaire, traitement non-systématique, traitement systématique, validation. 1a. Définissez ces six notions en vous basant a minima sur les informations contenues dans l'article. 1b. Rédigez un texte d'une vingtaine de lignes conforme aux idées des auteurs en articulant ces six notions. 1c. Peut-on faire un lien entre les deux types d'influences distinguées par les auteurs et les deux types d'élaboration du conflit définis par Mugny et Perez (1993) : l'élaboration sociorelationnelle et l'élaboration socio-épistémique ? [...]
[...] Cependant, il n'y aura pas d'influence sur l'intention de comportement quelques soit la source d'influence du message. Question 3 En ce qui concerne la procédure les expérimentateurs ont choisi comme participants des étudiants (60 au total) sans distinction de sexe, ils les ont réparties au hasard dans les groupes soit à influence majoritaire ou soit à influence minoritaire. Dans un premier temps, les expérimentateurs ont utilisé un message qui avait pour sujet la légalisation des volontaires l'euthanasie avec une phase de pré-test qui a montré que les sujets étaient modérément en faveur de l'euthanasie volontaire. [...]
[...] Dans la troisième brochure ont demandé aux participants d'estimer le pourcentage d'étudiant qui a cru qu'ils soutiendraient le message (pour vérifier la source de manipulation) et il contient également la mesure des charges. Suite à ces trois livrets les chercheurs ont demandé aux participants d'écrire la pensée qu'ils avaient eue pendant la lecture message et de déposer ce qu'ils avaient écrit dans les 8 boites à idées que les chercheurs avaient mises à leur disposition. Puis les participants devaient faire part de leur attitude à l'égard de l'euthanasie volontaire sur une échelle en 9 points, la même échelle qui avait été utilisée dans le premier livret (le post-test). [...]
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