L'égalité entre les femmes et les hommes est un principe fondamental de l'Union européenne reconnu comme tel dans la Charte des droits fondamentaux signée à Nice le 7 décembre 2000. Mais bien avant 2000, le traité de Rome (1957), notamment dans son article 119, annonçait déjà l'importance et la place de l'égalité entre les femmes et les hommes dans le processus de construction de l'Union européenne.
La déclinaison de cet article sur le plan national a donné naissance à plusieurs lois, notamment la loi Roidy de 1983 sur l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes qui actualise et renforce la loi de 1972 garantissant l'égalité de rémunération quel que soit le sexe, la loi Génisson de 2001 qui affine notamment les critères pour établir le bilan annuel comparé de situation entre les femmes et les hommes dans les entreprises, et la loi de juin 2000 sur la parité tendant à favoriser l'égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives.
On peut également ajouter que des événements tels que mai 68, ou encore le droit de vote des femmes ont permis de réduire ces inégalités. Cependant, malgré cet arsenal juridique en faveur de l'égalité des sexes, les inégalités entre hommes et les femmes persistent.
Notre objectif général sera donc de comprendre comment sont perçus les inégalités entre les hommes et les femmes par notre société bien qu'il y ait eu une réduction de celles-ci. Pour cela, nous interrogerons un échantillon de la population grâce à un questionnaire que nous aurons établi avec différentes tranches de la population pour pouvoir comparer les perceptions des diverses générations.
[...] La sixième question doit répondre au pourquoi, pourquoi dans ces domaines ? Le plus fort taux de réponse est attribué aux mœurs (voir tableau 3 en annexe). Les mœurs sont des habitudes qui sont ancrées dans la vie des personnes ; nous touchons de très près un sujet très intéressant car il explique en quelque sorte certains faits de notre vie. En effet, quelle que soit la culture, chaque population a ses mœurs, et les inégalités en sont une qui est présente dans quasi toutes les civilisations. [...]
[...] La population interrogée est composée d'hommes et de femmes car nous pensons que les avis peuvent être différents sur la question de l'évolution des inégalités entre les hommes et les femmes suivant les sexes. Ainsi, nous pourrons grâce au questionnaire comparer la perception de l'évolution des inégalités entre les sexes. De plus, nous avons choisi d'enquêter auprès de personnes d'âges différents car il est possible que l'âge est un rôle dans la perception que l'on peut avoir concernant cette évolution. [...]
[...] Ces questions d'opinions nous renseignent sur une réalité subjective c'est-à-dire sur ce que les individus pensent ou croient savoir. La deuxième grande partie s'intitule critères d'évolution et comporte quatre questions. La question sept depuis les années 1950, pensez-vous qu'il y a eu une évolution de ces inégalités ? permet de savoir si la perception de l'évolution des inégalités est la même pour les différentes tranches d'âges. Cette question est l'une des plus importantes car elle nous permettra en partie de répondre à nos objectifs. [...]
[...] Or, les éléments objectifs justifiant cette inégalité ont disparu, puisque les femmes sont désormais plus diplômées que les hommes. Une fois neutralisés les effets d'âge, de formation, de métier et d'évolution de carrière, une différence de demeure. Par ailleurs, un chômage féminin majoré persiste et le travail à temps partiel est assuré à par des femmes, souvent malgré elles. Plus largement des emplois non qualifiés sont occupés par des femmes, en général sans réel espoir de progression. Cette précarité a des conséquences lourdes sur leur niveau de vie, en particulier lorsqu'elles sont isolées avec des enfants à charge. [...]
[...] Cependant, ce questionnaire représente également une limite. En effet, sa composition nous amène à réduire le sujet aux minima car nous devons aller à l'essentiel mais surtout, la limite est ici temporelle car comme nous l'avons explicité dans notre méthodologie que nous désirions à travers notre projet, mettre face à face les idées et les perceptions de deux populations très différentes. Mais, l'âge correspondant à ceux qui ont connu le droit de vote des femmes pour la première fois et qui pouvaient en avoir conscience à l'époque était trop élevé. [...]
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