L'article 1 de la Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen de 1789 stipule que « tous les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune ». Toute société démocratique est fondée sur l'égalité des droits et la liberté entre tous les individus qui la composent. Mais elle suppose également des « distinctions sociales », autrement l'inégalité, qui est définie comme la différence des situations jugées plus avantageuses que d'autres au sein d'une société. Il existe donc une tension entre égalité de principe et inégalité de fait, tension qu'à relevé notamment Karl Marx en qualifiant de « droits formels » les droits du citoyen d'une démocratie libérale (...)
[...] Sujet : Une société démocratique doit-elle corriger les inégalités qui résultent des mécanismes marché ? L'article 1 de la Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen de 1789 stipule que tous les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune Toute société démocratique est fondée sur l'égalité des droits et la liberté entre tous les individus qui la composent. Mais elle suppose également des distinctions sociales autrement l'inégalité, qui est définie comme la différence des situations jugées plus avantageuses que d'autres au sein d'une société. [...]
[...] Les sociétés démocratiques sont notamment fondées sur l'existence de l'État, qui doit assurer la démocratie politique, la justice et la sécurité des biens et des personnes. Selon les libéraux, il doit garantir l'égalité des chances de chacun des citoyens : ils doivent pouvoir atteindre n'importe qu'elle situation sociale quelque soit leur position sociale d'origine. On parle d'égalité en droit et devant la loi. En outre, libéraux défendent, dans la postérité du penseur britannique du XVIIIème siècle Adam Smith, la non-intervention de l'État dans la sphère économique, celui-ci devant permettre le laisser passer, laisser faire dans ce domaine, se contentant d'assurer les fonctions régaliennes (justice, police, armée). [...]
[...] Thatcher, premier ministre britannique, surnommée la dame de fer a entrepris des réformes libérales qui ont permis un certain essor économique, notamment dans la finance et les services à la personne mais au détriment du prolétariat blanc britannique (les dures grèves contre les mineurs par exemple) qui est aujourd'hui marginalisé, touché par la misère (sauf une partie qui a progressé dans la hiérarchie sociale) et constitue la base du parti nationaliste britannique (PNB). Il faut donc être prêt à sacrifier quelques individus ou groupes défavorisés comme le souligne J. Lecomte. Pour contribuer à la réduction des inégalités, le rôle de l'État est primordial : il tente de permettre l'égalité des chances, il entre dans les mécanismes de redistribution des richesses par l'impôt progressif et assure une certaine égalité des individus devant les aléas de la vie que sont la vieillesse, la mort ou le handicap notamment, grâce à la Sécurité sociale. [...]
[...] Cependant, certains économistes, la plupart libéraux, critiquent l'État-Providence, qui représenterait d'après eux un frein à l'activité économique. Il fait naître des comportements d'assistés nuit au développement économique et à l'esprit d'initiative Pour les libéraux, comme Adam Smith, l'intervention de l'État dans l'économie est un frein à la croissance économique. Il est inutile de s'attaquer aux inégalités car, d'après D. Boas, un économiste américain, elle fait partie de la condition humaine Il faudrait plutôt chercher à améliorer le sort de chacun en laissant le marché, sans entraves ni régulations. [...]
[...] L'objet n'est donc pas de s'attaquer aux inégalités issues des mécanismes de marché mais de chercher à accroître les richesses produites par l'économie en la libéralisant. Les libéraux préconisent alors de démanteler toutes les aides publiques car selon eux la charité venue d'initiatives privées, est un moyen plus efficace d'aider les plus démunis que de confier ce rôle aux pouvoirs publics c'est-à-dire à l'État. D'ailleurs les chiffres montrent que certaines allocations, comme le RMI, qui passe de bénéficiaires en 1995 à en 2000, soit une progression de sont inefficaces. [...]
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