Le nombre de classes sociales que détermine Karl Marx varie selon ses ouvrages, cependant nous pouvons principalement en retenir quatre : les paysans, les prolétaires, la petite bourgeoisie, et les bourgeois. On peut s'apercevoir que ces distinctions ne sont plus au goût du jour car elles omettent les nombreux changements qui se sont opérés depuis le XIXème siècle. En effet, basé sur le positionnement d'un groupe d'individu sur la chaîne de production, cette division ne laisse pas de place pour les chômeurs qui, aujourd'hui, avoisinent les 10%, alors qu'à l'époque, leurs nombres permettaient de les considérer comme « une armée de réserve » (...)
[...] En effet, il ne serait pas nécessaire de se révolter si le bonheur qui nous est offert nous rend heureux. Cependant, un élément est toujours valable dans la définition que donne Marx des classes : pour que des individus puissent se structurer en classe, ils doivent avoir un intérêt commun et développer un sentiment d'appartenance : Les conditions économiques avaient d'abord transformé la masse du pays en travailleurs. La domination du capitale à crée à cette masse une situation commune, des intérêts communs [ ] cette masse se réunit, elle se constitue en classe pour elle-même. [...]
[...] (2001), Le retour des classes sociales revue de l'OFCE, octobre 2001 COLEMAN R.P. (1980), The continuing significicance of social class to marketing, Journal of consumer research (December), 265-80 DELBERGHE M. (2008), ENA : vers la fin du sacro-saint classement de sortie, Le monde, 25/09/2008 RAVENEAU A.E.(2008), La fin des catégories professionnelles Sciences Humaines n°197, Octobre 2008 TROGER V. (2008), Ce que l'école fait aux élèves, Sciences Humaines n°197, Octobre 2008 Annexes Annexe 1 : Deux visions récentes de la structure des statuts américains COLEMAN R.P. [...]
[...] Passer par une autre filière ne permet-il pas d'atteindre un même emploi ? Il est alors évident que l'orientation, si elle n'est pas correctement informée, va se faire en fonction des stéréotypes de chaque filière et des a priori sur les métiers proposés. Combien d'enfants, lorsqu'on leurs pose la question répondent qu'ils ne savent pas ce qu'ils veulent faire plus tard. En consultant internet, on peut rapidement découvrir qu'une filière permet d'obtenir un diplôme idéal pour ceux qui ne savent pas quoi faire, permettant ainsi de se laisser des portes ouvertes : il s'agit évidement du bac S ! [...]
[...] Les nouveaux exclus sont les assistés : ceux qui ne survivent que par le soutien de l'Etat. Pouvant seulement satisfaire leurs besoins physiologiques, ils n'ont pas les moyens de satisfaire d'autres types de besoins, ni même d'en avoir. Ils n'ont donc pas leur place au sein de la société actuelle. Cette modification est apparue en même temps que le chômage de masse, et place donc les chômeurs en zone de transit, à la bordure entre le feu et le froid Pierre Bourdieu Les classes se caractérisent par la possession de trois capitaux : économique, culturel et sociale. [...]
[...] Leurs passions sont les boites de nuit et la sieste Voici les propos que j'ai recueillis auprès d'étudiants en économie à la sortie d'un lycée. C'est dire les idées préconçues qu'il y a. Evidemment il n'y a pas de fumée sans feu, mais de là à faire une généralité Il en va de même pour les poursuites d'études : enseignement, droit communication pour les littéraires ; santé, finance, recherche pour les scientifiques ; gestion, comptabilité, commerce pour le bac ES voici ce que l'on trouve dans une brochure de l'ONISEP. Qui peut dire que tel bac permet de faire tel métier ? [...]
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