Aujourd'hui plus que jamais, l'identité est un sujet qui fait débat en France. On se perd entre identité nationale, identité culturelle. De plus c'est une notion qui vient s'intégrer dans un monde soumis à une mondialisation culturelle. La première distinction qu'il convient de faire est celle entre identité et culture. La culture par définition est un système symbolique qui permet à un groupe d'individus de se reconnaître, de se définir et d'agir grâce à un ensemble de valeurs, de représentations, de signes qui le caractérise, le différencie et le fait interagir avec son environnement. L'identité en revanche se traduit plus par un processus en permanente évolution qui s'articule autour de deux pôles ; l'identité individuelle et l'identité collective (...)
[...] Mais aujourd'hui, et malgré les efforts qui sont réalisés pour la protection de la diversité culturelle, on assiste petit à petit à la formation d'une culture dominante. Ainsi on retrouve des traits de la culture occidentale partout dans le monde à des degrés divers. Or cela à pour conséquence, comme je l'ai dis auparavant, de multiplier les sources de conflits inter culturels. Il est bon de noter que ces conflits entre groupes culturels cachent généralement d'autres motivations, le plus souvent beaucoup plus terre à terre et parfois même les rivalités culturelles ne sont qu'une façade qui sert à légitimer des buts non avouables sur la scène internationale. [...]
[...] L'identité, individuelle ou collective est toujours en évolution. C'est ce qui rend ce concept si délicat à appréhender. Je me répète donc en insistant sur le caractère changeant et évolutif de l'identité mais c'est bien là la source de tous les débats. La richesse culturelle française s'accompagne par la présence de nombreux groupes culturels dans un territoire relativement restreint. C'est donc un endroit où les relations entre différents groupes culturels sont privilégiés, ce qui privilégie par la même occasion la création de tensions entres ces groupes. [...]
[...] D'autre part on peut comprendre la recherche de l'équilibre comme une quête d'harmonisation entre toutes les cultures. Dans ce modèle chaque culture occuperait une place à part entière et ne serait sous l'égide d'aucune autre. L'équilibre serait alors atteint lorsque la lutte pour la domination d'une culture sur les autres serait terminée créant ainsi un état stable et durable. Les cultures équitablement représentées sur la scène mondiale pourraient alors bénéficier d'échanges réciproquement enrichissants les unes avec les autres. On peut ici faire une analogie avec le principe d'oligopolarité dans les systèmes politiques. [...]
[...] C'est de cette manière que l'on peut obtenir une cohésion sociale qui sera une clef vers une paix et un maintien de la démocratie. Ce pluralisme culturel fourni également les bases d'échanges culturels riches au sein d'un Etat. Le pluralisme culturel intègre donc une dimension politique, ce que la diversité culturelle ne comprend pas. Le cas de la France est donc ambigu car il existe une tolérance envers les groupes culturels, mais pas un réel pluralisme culturel. C'est là que la notion d'identité entre en jeu. [...]
[...] De plus, la physique étant toujours une référence lorsque l'on parle d'interactions entre éléments d'un système. Ici il ne s'agit pas de chimie ou de mécanique mais un principe reste valable en toute occasion, celui de la recherche de l'équilibre. De n'importe quelle manière un système aura toujours tendance à rechercher une position d'équilibre. Dans le cas présent on peut traduire cette recherche d'équilibre de deux façons différentes. D'une part, cette recherche d'équilibre pourrait être atteinte lorsqu'une culture aura pris le dessus su les autres. [...]
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