Le phénomène religieux s'avère très ancien et quasi universel, il est présent dans toutes les sociétés humaines connues. On trouve, en effet des traces de rites et de croyances dès l'aube de l'humanité. La religion est la science du développement de l'individu, elle répond à ses questions existentielles. En effet, la peur de la mort conduit l'homme à se créer une religion, une ligne de conduite sur la terre. Il tente par ce biais de se rassurer devant une nature toute puissante et mystérieuse comme l'explique le philosophe Marx : « la religion ne vit pas au ciel, mais sur la terre. Ce n'est pas la religion qui fait l'homme, mais l'homme qui fait la religion ». Elle apparaît non seulement comme un phénomène social, mais aussi comme l'expression d'un profond besoin individuel et vital. Toutefois, il est permis de penser que plus la science, connaissance authentique, va progresser plus la religion va perdre de son influence.
Ainsi, le problème repose sur la nécessité de la religion et le cas échéant de l'importance qu'elle doit tenir dans la vie humaine, ce qui revient à s'interroger sur la notion du besoin de la religion, au sens de stricte nécessité, éprouvée par les hommes.
[...] Les hommes ont-ils besoin de religion ? Le phénomène religieux s'avère très ancien et quasi universel, il est présent dans toutes les sociétés humaines connues. On trouve, en effet des traces de rites et de croyances dès l'aube de l'humanité. La religion est la science du développement de l'individu, elle répond à ses questions existentielles. En effet, la peur de la mort conduit l'homme à se créer une religion, une ligne de conduite sur la terre. Il tente par ce biais de se rassurer devant une nature toute puissante et mystérieuse comme l'explique le philosophe Marx : la religion ne vit pas au ciel, mais sur la terre. [...]
[...] Dans le domaine de la théologie, la connaissance est révélée et se transmet sous forme de dogmes qu'il faut accepter alors que pour la science, le savoir évolue sans cesse, les démonstrations sont donc toujours à perfectionner, à mettre à l'épreuve. Toutefois, compte tenu des progrès scientifiques, la nature de l'homme devrait l'éloigner, le détourner de la religion. Les préjugés religieux naissent de l'ignorance, de l'impossibilité d'expérimenter, l'essence même de la religion repose sur l'irrationnel. Un recours à la raison, à l'expérimentation scientifique pourrait sans doute les faire disparaître. Ce qui revient à dire que la religion repose sur l'erreur, l'illusion, sur un manque, un désir non assouvi qui ne peut se réaliser dans la société dans laquelle nous vivons. [...]
[...] Nietzsche définit l'homme comme créateur de religion, de dieu. Il doute cependant donne de la vivacité et de la permanence du sentiment religieux. Cet affaiblissement n'empêche pas pourtant l'homme de continuer à être animé par la volonté de croyance c'est-à-dire par le besoin de se donner des idoles, des certitudes inébranlables, des appuis pour porter et supporter l'existence. La religion donne à l'homme sa force de vivre, elle tire son pouvoir de ce qu'elle satisfait les aspirations de l'homme, ce que la science ne parvient pas toujours à faire. [...]
[...] Ainsi, la religion peut être considérée comme un facteur d'union, car les adeptes d'une même croyance partagent les mêmes avis et exercent les mêmes pratiques et cela répond à un besoin d'intégration et de communication. Les célébrations exercées au nom de la religion affermissent les liens sociaux, rassemblent les individus et créant des relations de confiance entre eux, ce qui les rend plus sereins quand à leur existence voire à leur fin. La croyance satisfait de nombreux désirs, elle informe en nous délivrant un savoir. Elle répond à toutes nos questions essentielles sur nos origines, celles du monde. Elle satisfait les besoins, mais aussi les désirs les hommes. [...]
[...] La religion répond à un besoin spirituel, elle apaise la souffrance morale du croyant. Toutefois, la pluralité des religions de par leur prétention à détenir la vérité s'avère un obstacle à l'unité des hommes. La liberté d'opinion devient alors une valeur fondamentale capable de rassembler les hommes dans la tolérance. [...]
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