Dans nos sociétés techniciennes la science multiplie les inventions pour améliorer notre quotidien. Tout va de plus en plus vite : les machines modernes et les moyens de communication évoluent sans cesse. Paul Morand s'alarmait déjà en 1937 de cette formidable puissance de la vitesse dans son ouvrage Apprendre à se reposer : « L'homme résistera t-il à l'accroissement formidable de puissance dont la science l'a doté ou se détruira t-il en la maniant ? [...] Ou bien l'homme sera t-il assez spirituel pour savoir se servir de cette force nouvelle ? ». Il nous conseille donc dans un premier temps de résister, puis dans un second temps, de nous adapter en étant « assez spirituels », c'est à dire en apprenant à nous « servir de cette force nouvelle ».L'enjeu est donc de taille : Sommes-nous, serons nous capables d'assumer cette responsabilité ? Et comment y parviendrons- nous ?
[...] Paul Morand s'alarmait déjà en 1937 de cette formidable puissance de la vitesse dans son ouvrage Apprendre à se reposer : « L'homme résistera-t-il à l'accroissement formidable de puissance dont la science l'a doté ou se détruira-t-il en la maniant ? [ . ] Ou bien l'homme sera-t-il assez spirituel pour savoir se servir de cette force nouvelle ? ». Il nous conseille donc dans un premier temps de résister, puis dans un second temps, de nous adapter en étant « assez spirituels », c'est à dire en apprenant à nous « servir de cette force nouvelle ».L'enjeu est donc de taille : Sommes-nous, serons-nous capables d'assumer cette responsabilité ? [...]
[...] Et comment y parviendrons nous ? Nous vivons en effet dans une société technicienne. L'importance de la technique n'a cessé d'augmenter grâce aux progrès de l'industrie depuis la fin du XIXe siècle : l'apparition des chemins de fer par exemple, révolutionné notre mode de vie, d'approvisionnement, de relations. Or cette technique génératrice de vitesse exige un savoir : pour conduire un véhicule, il faut en effet par exemple passer son permis de conduire. Mais ce savoir devient aussi un pouvoir dans la mesure où il permet à celui qui le détient de l'utiliser à des fins personnelles. [...]
[...] En effet elle peut générer des problèmes de santé. Ainsi, le téléphone portable, la télévision ou le four à micro-ondes sont responsables d'émissions de radiations électromagnétiques qui perturbent l'équilibre de nos cellules et mettent donc notre santé, à moyen terme, en danger. En outre, elle risque de modifier notre perception du monde : « c'est le cas pour les adeptes des loisirs sportifs à risque, le sport-aventure, à la recherche de sensations (alpinisme, parapente, rafting, plongée sous-marine ) qui d'après l'auteur d'un article du hors série numéro 48 du magasine La Santé recherche « une présence au monde, le sens d'un goût à la vie, parfois dans un jeu délibéré avec la mort ». [...]
[...] Ceux qui veulent tout le temps être efficaces finissent bouffés par la vie ». Il faut donc apprendre à équilibrer cette force en « apprenant à se reposer », en utilisant notre libre arbitre pour prendre conscience des enjeux : l'utilisation des techniques nouvelles n'a en effet pas pour seul but d'améliorer les conditions de vie de l'homme ; elle peut devenir une forme de pouvoir si la puissance qu'elle donne à celui qui l'utilise commande ses choix. Un outil est fait pour être utilisé, mais ce qui donne son sens à son utilisation c'est le but que l'on cherche à atteindre. [...]
[...] L'outil dès lors n'est plus un moyen, mais une fin et c'est bien là que réside tout le problème de notre responsabilité : « nous ne distinguons plus entre aller vite et aller le plus vite possible, le record est roi. Or le paroxysme tue » (Paul Morand). En outre, on constate que l'utilisation des nouvelles technologies est le plus souvent associée à un côté ludique. Prenons l'exemple des jeunes enfants dont les nouveaux besoins sont tous centrés sur le plaisir : ils ne savent plus s'ennuyer, et ne veulent plus fournir d'efforts pour apprendre. [...]
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