Plusieurs définitions du groupe existent. Mais à partir de quand peut-on parler d'un groupe ? Selon Anzieu et Martin, le groupe prend naissance avec trois participants. Avec l'arrivée d'un quatrième participant les phénomènes de groupes se dévoilent. Alors que pour Lewin, un groupe est un ensemble d'individus qui sont interdépendants les uns les autres, Shaw ajoutent que les membres d'un groupe doivent « interagir entre eux et s'influencer mutuellement ».
Il apparaît donc qu'il existe des phénomènes d'influence sociale dans un groupe. Cette notion peut être définie comme « les processus d'influence qui sont relatifs aux modifications qu'entraîne dans les jugements, opinions et attitudes d'un individu ou d'un groupe le fait de prendre connaissance des jugements, opinions et attitudes d'autres personnes sur le même sujet » (De Montmollin).
Après avoir développé les approches classiques du groupe (I), nous verrons les phénomènes d'influence sociale (II).
[...] MUGNY G., OBERLE D., BEAUVOIS J-L. (1995), Relations humaines, groupes et influences sociales. PUG. PAICHELER G. (1985), Psychologie des influences sociales. Delauchaux et Niestlé, Lausanne. [...]
[...] L'existence de normes dans les groupes permet d'accroître la cohésion et la solidarité. Quand une norme est partagée par le groupe, elles finissent par être intériorisées et spontanément respectées. Le pouvoir du groupe sur les individus le constituant est d'autant plus fort, qu'il est, dans le cas des normes sociales, librement accepté. D'ailleurs, dans son expérience sur l'effet autocinétique, Sherif montre : qu'il existe un processus de normalisation subjective individuelle; qu'il existe un processus de normalisation collective ; que lorsque la norme du groupe est établie, l'individu isolé conserve et respecte la norme. [...]
[...] Il ne requiert aucune surveillance extérieure. C/L'obéissance : causes et processus selon Milgram Si l'individu obéit à une autorité qui lui demande de commettre des actes contraires à sa propre morale, c'est d'une part par respect pour la hiérarchie, et d'autre part, par l'entrée dans un état agentique. Une organisation pyramidale de l'autorité semble le dispositif le plus efficace pour obtenir l'obéissance d'un subordonné. Ainsi, le chef domine des subordonnés, qui à leur tour, pourront devenir les supérieurs d'individus placés en dessous d'eux. [...]
[...] Milgram qualifie cet état agentique et l'oppose à l'état autonome où l'individu s'estime responsable de ce qu'il fait et de ce qui lui arrive. Si l'individu obéit, c'est aussi car il y est habitué, tant par les récompenses qu'il reçoit quand il se soumet, que par l'éducation reçue en famille puis à l'école. Deux conditions semblent constituer des préalables à l'obéissance. D'abord, il faut que l'individu soit concerné et appartienne au système qui pratique l'autorité. Ensuite, il faut que l'ordre corresponde à la fonction de celui qui le donne. Bibliographie : AEBISCHER V., OBERLE D. (1990), Le groupe en psychologie sociale. Dunod, Paris. [...]
[...] Le Groupe : approches et influence sociale Plusieurs définitions du groupe existent. Mais à partir de quand peut-on parler d'un groupe ? Selon les psychosociologues Anzieu et Martin, le groupe prend naissance avec trois participants. Avec l'arrivée d'un quatrième participant les phénomènes de groupes se dévoilent. Alors que pour Lewin, un groupe est un ensemble d'individus qui sont interdépendants les uns des autres, Shaw ajoute que les membres d'un groupe doivent interagir entre eux et s'influencer mutuellement Il apparaît donc qu'il existe des phénomènes d'influence sociale dans un groupe. [...]
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