Grands anthropologues africanistes, parcours, résonance, apports actuels, continent africain, Eurafrique, colonisation, Nuer, Afrique subsaharienne, Marcel Griaule, Georges Balandier, Victor Turner, Edward Evans-Pritchard, École de Manchester
Plateau rocheux de 30 300 000 km2 -délimité par la Méditerranée, l'océan Atlantique et l'océan Indien- l'Afrique s'est formée entre 3600 à 500 millions d'années. Si l'Afrique semble à première vue isolée du reste du monde, entourée par les eaux, le continent africain est divisé en deux axes principaux :
- L'axe est-ouest, c'est-à-dire ce qu'on appelle "l'Asie Afrique" relié à l'Asie par l'Égypte jusqu'au golfe du Suez.
- L'axe nord-sud, cette Afrique rattachée à l'Europe par le rocher de Gibraltar et qu'on appelle l'Eurafrique et qui correspond à "l'Afrique colonisée".
[...] Griaule a initié cette nouvelle manière de concevoir l'anthropologie, c'est Georges Balandier qui va la conceptualiser. II. Georges Balandier A. Parcours Georges Balandier né en 1920 à Aillevilliers, obtient une licence de lettres et le diplôme de l'Institut d'ethnologie en 1942. Militant de première heure, il s'insurge contre le Service de Travail Obligatoire (STO : Travail forcé des Français sous l'occupation de l'Allemagne nazie) lorsqu'il est nommé dans un lycée et devient résistant en 1943 dans un réseau de l'est de la France. [...]
[...] C'est cette phase qui va particulièrement intéresser V. Turner, car cette phase est associée à un entre-deux ambigu, à l'absence de statut et à un égalitarisme. C'est la phase de la « communitas », - La phase d'agrégation : C'est le retour de la personne au sein de son groupe social, mais avec un nouveau statut Pour conclure, V. Turner distingue donc 2 modèles : - La structure, c'est-à-dire un système social structuré, différencié (classes sociales) et souvent hiérarchique avec des positions politico-juridiques qui sépare les hommes - L'anti-structure autrement dit la « communitas » un modèle qui nait de la situation de liminarité qui se caractérise par une communauté non structurée V. [...]
[...] Le terrain de sa vie : les Dogons C'est en parcourant ces 15 pays, que M. Griaule et son équipe vont faire la connaissance du peuple Dogon au Soudan français lorsqu'ils assistent à des funérailles et des danses de masques à Sanga. C'est de cette façon que l'anthropologue passe d'un projet de grande envergure – la mission Dakar-Djibouti – à un projet de recherche qui étudie toutes les strates de la société – culture matérielle, usages sociaux, rites, croyances, mythes, religions - d'une seule population, à savoir les Dogons, qui aboutira à sa thèse de doctorat « Masques Dogons », un ouvrage à son image. [...]
[...] De cette expérience de deux ans parmi les Bédouins, il en tirera un livre « The Sanusi of Cyrenaica » qui accorde une part considérable à l'histoire comme explication du processus de changement culturel. En 1945, après la guerre, il est nommé à l'université de Cambridge, puis en 1946 à la chaire d'anthropologie de l'université d'Oxford. À partir de 1950, il est professeur à Chicago. B. Carrière et position scientifiques Référence de l'anthropologie africaine, E. Evans-Pritchard a permis de nombreuses avancées dans les domaines de l'anthropologie de la parenté, politique et religieuse. [...]
[...] Evans-Pritchard et Meyer-Fortes. Lorsqu'il obtient son BA en anthropologie, il rejoint l'Université de Manchester et fait la rencontre de Max Gluckman - figure centrale de l'École de Manchester - lequel dirige ses premiers terrains en Rhodésie du Nord auprès des Ndembu entre 1950 et 1954. Fruit de ces recherches, il obtient son doctorat en 1955 et rédige son ouvrage « Schism and continuity in an african society : A study of Ndembu Village Life » qu'il publie en 1957 et qui livre une description particulièrement précise et d'une grande richesse ethnographique. [...]
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