Le terme de « génération Y » a été forgé par les sociologues pour qualifier la génération née entre la fin des années 1970 et le milieu des années 1990, c'est-à-dire après la « génération X ».
C'est une génération que l'on dit plus concernée que ses aînés par les problématiques de développement durable et de responsabilité sociale. Imprégnée par la révolution numérique, c'est aussi une génération décrite comme en rupture avec la précédente, une génération de zappeurs, moins engagée dans l'entreprise, plus réfractaire aux hiérarchies traditionnelles et à l'autorité. C'est cette génération qui entre progressivement sur le marché du travail et doit trouver sa place dans l'entreprise. En quoi l'arrivée de cette génération sur le monde du travail est-elle un bouleversement ? Quelles en seront les conséquences pour l'entreprise ?
[...] - un intérêt apporté au travail en équipe, en mode projet, qui s'affranchit des hiérarchies. - une remise en cause des fondements traditionnels de l'autorité : les membres de la génération Y ont tendance à ne reconnaître l'autorité de leur supérieur que s'ils considèrent qu'il est compétent. - la recherche d'un travail qui fait sens et stimule, dont les tenants et les aboutissements ont été clairement expliqués et justifiés. - la rémunération n'est plus le principal critère de choix d'une carrière : l'intérêt et le sens du travail ainsi que les valeurs de l'entreprise prennent de plus en plus d'importance. [...]
[...] - les entreprises doivent s'impliquer dans la vie de la société et agir pour le développement durable, tel qu'on le voit avec l'engouement autour de la notion de RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises). Mais en temps de crise, la génération Y peut-elle se permettre d'être aussi exigeante que lorsque ce concept a vu le jour ? D'ailleurs, ce concept de génération Y n'est-il pas réducteur car trop englobant ? Comment prendre en compte l'hétérogénéité de cette population, sans l'enfermer dans une case, celle des digital native zappeurs, blogueurs, ultras connectés et socialement responsables ? [...]
[...] Imprégnée par la révolution numérique, c'est aussi une génération décrite comme en rupture avec la précédente, une génération de zappeurs, moins engagée dans l'entreprise, plus réfractaire aux hiérarchies traditionnelles et à l'autorité. C'est cette génération qui entre progressivement sur le marché du travail et doit trouver sa place dans l'entreprise. En quoi l'arrivée de cette génération sur le monde du travail est-elle un bouleversement ? Quelles en sont les conséquences à prévoir pour l'entreprise ? De nouvelles attentes Les spécialistes s'accordent plus ou moins pour définir les contours de la génération Y. [...]
[...] - une nécessaire transmission intergénérationnelle des savoirs, alors que des travailleurs «âgés» disent n'avoir que très peu de contacts - voire aucun - avec les plus jeunes (étude Randstad). Les entreprises doivent donc s'attacher à faire travailler ensemble des salariés de générations différentes, au risque de voir des savoirs et des compétences disparaître. L'idéal est que les transferts s'effectuent dans les deux sens, dans un objectif d'enrichissement mutuel. Parmi les solutions : le mentoring. - de nouvelles méthodes de recrutement, plus participatives et ludiques, telles que les business games, des sites internet innovants ou le recours aux réseaux sociaux. [...]
[...] Voici cinq commandements de base pour vous aider à les diriger. Le digital native n'est pas sur Internet, il en fait partie. Il surfe sur le Web, a son blog, utilise les réseaux sociaux comme FaceBook, passe d'information en information et de contact en contact. Il sait s'adapter en permanence au contexte comme changer de stratégie. Le Y est également en apprentissage permanent. Un PC obsolète, une messagerie interne ringarde ou un accès contrôlé aux réseaux sociaux et aux messageries instantanées suffisent à motiver une démission . [...]
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