Gender studies ou la remise en cause des modèles sociaux traditionnels

Thèmes abordés

Gender studies, remise en cause des modèles sociaux traditionnels, modèles sociaux, tradition, Alexandre Jaunait

Résumé du document

Gender studies: voilà le sujet que nous avons choisi de traiter dans le cadre du cours de sociologie. A priori abordable, la théorie du genre s'est vite révélée être un casse-tête à appréhender. Pourquoi ? Certainement dû à la difficulté de traduction de cette expression anglo-saxonne, mais aussi à l'absence d'une définition officielle française de ce concept. Sans parler de la perméabilité de celui-ci avec d'autres courants et théories. Alors, pour y voir plus clair, nous sommes partis d'un ouvrage, celui d'Alexandre Jaunait, « Introduction aux gender studies » et nous avons constitué un véritable corpus sur le domaine en rassemblant divers articles de recherche universitaire, de presse et visionné plusieurs émissions en podcast disponibles sur la toile. Car c'est sur Internet que nous avons trouvé une mine d'information incroyable sur ce paradigme des temps modernes.

Extraits

[...] Toutes les sociétés européennes n'évoluent pas à la même vitesse, mais la globalisation du monde et les échanges continus permettront à nos sociétés d'évoluer de plus en plus rapidement pour faire des Hommes des êtres humains égaux en droits, en considérations, et en liberté de choix. C'est tout ce que l'on peut espérer Bibliographie Baudelot C., Estabelet R., (2007), Quoi de neuf chez les filles ? Entre stéréotypes et libertés. Beauvoir S., (1949), Le Deuxième sexe. Bereni L., Chauvin S., Jaunait A., Revillard A., (2008), Introduction aux Gender Studies. Butler J., (2006), Trouble dans le genre. Le féminisme et la subversion de l'identité. [...]

[...] De plus, les femmes sont plus souvent vues dans les sous-fonctions plutôt que dans les hautes fonctions. Là encore une idée de la soumission de la femme à l'homme. En France, les femmes représentent des bas salaires et 20% des plus hauts salaires. Ces chiffres peuvent s'expliquer par l'inégalité dans l'accès aux promotions (carrière), mais également par le fait que les métiers sont sexués. Ainsi, les femmes exercent plus facilement des métiers comme les professions « care » relatives à tous les travaux de soins des enfants, personnes âgées et adultes dépendants. [...]

[...] « Alors, que nous amènent les travaux sur les hommes et le masculin ? » Voila la question que Daniel Welzer-Lang lance à son auditoire lors du séminaire européen sur les résistances masculines aux changements qui s'est déroulé les 20-21 février 2004 à Toulouse. Pour répondre à cette interrogation, le sociologue français part du constat que bien souvent, « les études sur les hommes ont tendance à ne considérer les hommes que dans le rapport hommes/femmes, de manière très hétérocentrée ». [...]

[...] L'un des plus connu reste certainement le National Organization for Men Against Sexism (NOMAS). C'est donc à partir de ces mouvements pro-féministes qu'est né un nouveau champ de recherche dans les universités américaines, les « men's studies », dont les principaux axes de recherche portent sur l'identité masculine, les rôles de genre, les sexualités, les corps, les relations hommes femmes, le patriarcat, le travail, les sports, l'État et la criminalité. Ces études sur l'homme et le masculin sont principalement menées par des chercheurs anglo-saxons tels que Robert William Connell, sociologue australien, Jeff Hearn, sociologue anglais, ou encore Michael Scott Kimmel, sociologue américain. [...]

[...] Les caractéristiques associées à chaque sexe sont socialement construite selon des relations opposées. Les relations sociales entre les sexes sont hiérarchisées, leurs valeurs symboliques sont inégales (ex : le sexe faible). Les rapports de genre sont à analyser avec d'autres rapports de pouvoir car ils influent dans l'analyse des genres (ex : la classe sociale, la race). Plus simplement, le genre pourrait se définir comme une option selon laquelle on choisirait précisément le genre de son choix puisque la différence sexuelle de l'homme et de la femme ne se serait pas déterminante. [...]