auteur, Tarde, Elias, comportement, inconscient, sociologie des réseaux sociaux
À l'heure où les réseaux sociaux sont plus que jamais populaires, leurs créations doivent en partie à la sociologie des réseaux sociaux. Celle-ci est notamment due à des sociologues comme Ferdinand Tonnies ou Emile Durkheim. Cependant, de nombreux auteurs sont oubliés. C'est par exemple le cas de Gabriel Tarde et Norbert Elias. De ce fait, peuvent-ils être reconnus eux aussi comme des précurseurs de l'analyse des réseaux ?
[...] Il explique cette dernière par le fait que "chacun des êtres qui se croisent dans la rue apparemment étrangers et sans relation les uns aux autres, est, ainsi, lié par une foule de chaînes invisibles à d'autres êtres, que ce soient par des liens de travail ou de propriété, des liens instinctifs ou affectifs"qui inscrivent donc l'individu dans tout "un réseau de dépendances." Cette dépendance est liée à l'interdépendance fonctionnelle, c'est-à-dire le fait que les individus sont tous soumis à des contraintes soit de la part des institutions, soit par leurs pairs. Une thèse qui sera donc marquante, tant par son originalité que par ses idées, pour la sociologie des réseaux sociaux. Malgré tous leurs apports à la sociologie des réseaux, qui est souvent mis de côté, ces thèses restent relativement anciennes. Il serait intéressant de tenter de les actualiser. [...]
[...] Gabriel Tarde et Norbert Elias, des auteurs oubliés ? À l'heure où les réseaux sociaux sont plus que jamais populaires, leurs créations doivent en partie à la sociologie des réseaux sociaux. Celle-ci est notamment due à des sociologues comme Ferdinand Tonnies ou Emile Durkheim. Cependant, de nombreux auteurs sont oubliés. C'est par exemple le cas de Gabriel Tarde et Norbert Elias. De ce fait, peuvent-ils être reconnus eux aussi comme des précurseurs de l'analyse des réseaux ? Pourquoi sont-ils peu reconnus ? [...]
[...] Un constat que contredit l'un des premiers penseurs de la criminologie moderne. Ces deux contextes particuliers provoquèrent une reconnaissance post-mortem chez nos deux auteurs. Ces derniers seront notamment reconnus pour leurs apports sur la sociologie des réseaux. Deux apports indéniables Pour Tarde, son fait majeur, et ce qui lui apporta une notoriété, est sa théorie de l'imitation et sa distinction avec l'invention. Cette dernière notion peut se définir comme étant toutes les initiatives par lesquelles l'individu se singularise. Ce qui va inspirer de nombreuses personnes qui vont imiter cette invention, et se charger de la relayer au monde. [...]
[...] De plus, elle prend parfois la forme de contre-imitation, c'est-à-dire qu'elle prend à revers l'objet de l'imitation. Cette imitation n'est pas forcément volontaire et parfaite. Elle peut être vague, inconsciente et involontaire. Cela ne serait pas possible sans sympathie, qui relie les individus. Ces derniers, sans se connaître entre eux, sont rigoureusement liés les uns aux autres par une multitude de fils invisibles. C'est dès lors le début d'une sociologie des réseaux sociaux. Pour Elias, son principal apport réside dans la notion de dépendance. [...]
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