Il y a un paradoxe évident dans le travail. Du latin tripalium, le travail est associé à un instrument de torture. En effet, dans le travail, il y a une idée de souffrance, ou encore d'aliénation. Pourtant, le travail c'est aussi un facteur d'indépendance, de liberté : le travail permet à l'homme de prendre le dessus sur la nature (...)
[...] Celui ni ne critique pas le travail comme valeur, mais condamne le fait que 1 La fin de la valeur travail Dominique Méda, Le travail, quel avenir collectif d'auteurs celui-ci, du fait de sa forme (le salariat mène à l'exploitation de la grande masse des ouvriers par les patrons) devienne facteur d'aliénation du travail. - Par la suite, il y a récupération des idées socialistes par l'idéologie sociale démocrate : on fait du salaire le canal par lequel se répand les richesses. L'Etat est garant de la croissance et du plein emploi pour permettre à tous l'accès aux richesses. [...]
[...] Il faut distinguer le travail de l'emploi : alors que le travail apparaît comme un phénomène anthropologique qui a toujours existé, l'emploi, lui, est la forme récente qu'à pris le travail dans les deux derniers siècles. Le travail représente encore aujourd'hui une part énorme de l'activité humaine. Pourtant, face au travail, se développe d'autres types d'activités de loisirs qui prennent une part de plus en plus importante : au XIXe siècle, un individu travaillait 3000 heures par an contre 1600 heures seulement aujourd'hui. Comment expliquer ce recul ? Quelles sont les conséquences de la transformation de l'activité humaine ? En quoi, le travail comme valeur structurante est il remis en cause ? [...]
[...] Peut-on parler de fin de la valeur travail ? 1 La valeur travail, facteur d'utilité et de lien social : Aujourd'hui, le travail reste un élément de reconnaissance sociale : certains individus se définissent clairement par rapport à leur profession (certaines professions requièrent même d'utiliser une particule en dehors de l'activité professionnelle comme c'est le cas pour les médecins ou les avocats). Ainsi, si l'on définit souvent le travail comme une activité de production, il ne faut pas définir celui-ci uniquement comme une activité contre laquelle s'échange un salaire. [...]
[...] La fin de la valeur travail Introduction : Qu'est ce que le travail Il y a un paradoxe évident dans le travail. Du latin tripalium, le travail est associé à un instrument de torture. En effet, dans le travail, il y a une idée de souffrance, ou encore d'aliénation. Pourtant, le travail c'est aussi un facteur d'indépendance, de liberté : le travail permet à l'homme de prendre le dessus sur la nature. Alors que pendant l'Antiquité, le travail était totalement discrédité, et réservé aux esclaves (on le désigne même comme l'un des maux sortis de la boîte de Pandore), le travail n'a pas toujours été une valeur structurante de nos sociétés : jusqu'au Moyen Age le travail est une activité vulgaire, et l'oisiveté est symbole de noblesse. [...]
[...] Exemple de la thèse de : JM Ferry qui a proposé la création d'un secteur quaternaire pour les activités non mécanisables, manuelles et communicationnelles. - On reconnaitrait le travail au sein d'un nouveau type de contrat mêlant autonomie, responsabilité et protection. [...]
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