La violence à l'école (CRPE) - publié le 16/07/2010

Résumé du document

La notion d'autorité a progressivement disparu des établissements scolaires parce qu'elle a souvent été confondue avec celle d'autoritarisme. Le résultat est là, désormais, au sein des établissements scolaires les jeunes ont perdu le respect de l'institution et de ses représentants.

Extraits

[...] Le phénomène de la violence scolaire revient régulièrement sur la scène médiatique et cette mise en exergue du phénomène peut-être contribue-t-elle à l'amplifier. La notion d'autorité a progressivement disparu des établissements scolaires parce qu'elle a souvent été confondue avec celle d'autoritarisme. Le résultat est là, désormais, au sein des établissements scolaires les jeunes ont perdu le respect de l'institution et de ses représentants. Aujourd'hui l'école et la société dans son ensemble se sentent désarmées face à ce phénomène et ne propose comme solution que le retour à l'autorité. Mais qu'en est-il des causes de la violence ? [...]

[...] La justice des mineurs témoigne d'une certaine clémence à l'égard des jeunes ayant moins de seize ans. Cette impunité pénale ne permet pas d'intervenir efficacement sur le phénomène de la violence scolaire. III/ Un excès de démagogie Le phénomène de la violence scolaire est aussi le fruit d'un excès de démagogie, la société est démagogue, elle met en avant les droits et les libertés individuelles et empêche toute autorité de s'exprimer. Cet excès de démagogie, cette trop grande liberté laissée aux jeunes dans le but de leur donner le goût d'aller à l'école et d'apprendre, pour développer leur autonomie a certainement contribué au développement du phénomène de violence scolaire. [...]

[...] Comme on peut le constater, le phénomène de la violence scolaire est un phénomène particulièrement complexe. II/ Un sentiment d'impunité La violence scolaire a pu prendre de l'ampleur à cause du sentiment d'impunité qu'ont certains jeunes, la conviction que quoi qu'ils puissent faire, leur état de minorité les préserve d'éventuelles poursuites. Ce sentiment d'impunité s'accompagne d'une inadaptation de la machine judiciaire à traiter les phénomènes de délinquance juvénile. On constate aujourd'hui que les actes de délinquance ne sont plus uniquement le fait d'adolescents ou de jeunes adultes, mais aussi d'enfants de plus en plus jeunes, même à l'école primaire. [...]