Femmes au XIXe siècle, société, Code civil de Napoléon, suffrage universel, condition de la femme, Code pénal, mariage, système économique, Simone Veil, Marie Curie, Georges Sand, Bonheur des Dames, Emile Zola, Boule de suif, Maupassant
Depuis toujours, les femmes ont une place moins importante dans la société que celle des hommes. Elles sont soumises, inconsidérées et privées de liberté (d'expression, d'opinion, de déplacement). La femme n'est pas une femme, mais avant tout une épouse et une mère. Dès leur plus jeune âge, elles sont éduquées pour être de bonnes femmes au foyer, car la société sous influence masculine en a fait une normalité. Chacune d'entre elles n'a ni le droit de voter ni le droit d'exprimer une quelconque opinion. Elles sont placées sous l'autorité de leur père ou de leur mari par le Code civil de Napoléon. Politiquement, les femmes ne bénéficient pas du droit d'expression. La révolution de 1848 n'instaure que le suffrage universel masculin malgré toutes les revendications. De ce fait, la moitié de la nation ne peut s'exprimer. Même les partisans de la république et de l'égalité des droits ne veulent pas accorder aux femmes un droit de vote, craignant que la femme soit influencée par le père, le mari, ou le prêtre. Pourtant, malgré l'exclusion politique des femmes, elles n'en sont pas moins impliquées, Olympe de Gouges rédige en 1791 la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne que la Convention refuse d'adopter.
[...] Par exemple, en Arabie Saoudite, les femmes n'ont obtenu le droit de vote qu'en 2015. Puis, un grand progrès a été fait en 1965, le mari n'est plus « le chef de famille ». La femme a le droit d'exercer une profession et ouvrir un compte bancaire sans l'autorisation du mari. Et, en 1980, le viol est enfin considéré comme un crime, donc puni par la loi. Mais des lois sont encore créées aujourd'hui, car la femme n'est toujours pas véritablement égale à l'homme. [...]
[...] Les rares footballeuses professionnelles touchaient en moyenne 3 500 euros bruts par mois, contre 12 000 euros pour leur égal masculin. Le sport professionnel est donc un « monde d'hommes ». De plus, sur leur lieu de travail femmes sur 7 disent être victimes de sexisme. Elles sont bien plus souvent victimes de violences que les hommes. Une femme décède tous les 3 jours sous les coups de son conjoint, et en de femmes déclarent avoir été victimes au moins une fois d'agressions sexuelles au cours de leurs vies, contre seulement d'hommes. [...]
[...] Leurs conditions de vie étaient très différentes selon leur classe sociale et il y avait de très fortes inégalités juridiques. De nos jours, du moins en France, elles ont une place très importante, même indispensable au sein de notre société, tout comme les hommes. Notes Suffrage universel : droit de vote pour tous citoyens majeurs, homme : 1848, femme : 1944 Georges Sand (1804-1876) : romancière, auteur dramatique, journaliste et critique littéraire françaises, elle força les limites imposées aux femmes en changeant la façon dont elle était vue par la société de l'époque (par exemple, elle renforça son pseudonyme masculin en « s'habillant comme un homme », en fumant en public Aujourd'hui, on la voit plus comme une écrivaine travestie plutôt « calme », mais en réalité, elle causait scandale sur scandale aussi bien à travers sa personnalité et ses actes que ses œuvres. [...]
[...] Le modèle de la bourgeoise devient un idéal pour tous. Reste encore la prostituée qui, quant à elle, fait l'objet du rejet complet de la société bien qu'elle joue un rôle important dans la société moralisante du XIXe siècle. « Boule de suif » est une nouvelle de Maupassant écrite en 1880 qui traite de ce sujet. B. À travers le théâtre La femme a été un des sujets les plus traités dans l'histoire du théâtre. Mais pourquoi, pendant si longtemps, a-t-elle été l'égérie de nombreux auteurs alors qu'en même temps, elle n'avait pas le droit de monter sur scène, de s'exprimer en public ou même de penser à haute voix ? [...]
[...] Les femmes au XIXe siècle et de nos jours I. Les femmes du XIXe siècle A. Dans la société, au quotidien Depuis toujours, les femmes ont une place moins importante dans la société que celle des hommes. Elles sont soumises, inconsidérées et privées de liberté (d'expression, d'opinion, de déplacement). La femme n'est pas une femme, mais avant tout une épouse et une mère. Dès leur plus jeune âge, elles sont éduquées pour être de bonnes femmes au foyer, car la société sous influence masculine en a fait une normalité. [...]
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