La famille vient du latin familia qui veut dire réunion des serviteurs et des esclaves appartenant à un homme. Par la suite, le terme familia se dit de toute personne parent ou non, serviteur, ou maître, qui vivent sous le même toit. Le chef du groupe était l'ancêtre masculin le plus âgé : le pater familias.
Aujourd'hui, la famille est un groupe reposant sur un choix libre d'un conjoint et sur les liens affectifs réciproques entre les parents et les enfants. Cette conception se limite au modèle de la famille conjugale qui prédomine dans la société occidentale. Ce modèle nous paraît biologique et naturel. Mais les historiens et les sociologues nous révèlent que la famille est un phénomène universel fondé sur l'interdit de l'inceste et qui permet à la société de fonctionner et de se reproduire, il existe des formes de familles très différentes selon les ères. La famille est donc un phénomène culturel.
Quelle est l'évolution de la famille dans la société ?
[...] La famille reconnaît une fonction irréductible de dispenser l'affection. Mais cet idéal d'amour et de partage a été contesté dans les années 1970 (mouvement psychiatrique : source même d'aliénation). C'est la fonction qui permet aux enfants de devenir adultes malgré tout. La famille assure aussi une fonction de solidarité entre les membres conjugaux (parents/enfants) et les générations. Il apparaît que le lien familial est souvent l'un des derniers remparts entre évolution et marginalisation. Les solidarités entre générations se maintiennent et la famille pallie les faiblesses de prise en charge par l'Etat des personnes âgées. [...]
[...] I : Permanence de l'institution familiale sous la diversité des formes selon les sociétés A. Diversite des formes selon la société Il nous paraît comme allant de soi, du moins jusqu'aux revendications récentes de l'homoparentalité, que les partenaires de l'union conjugale sont de sexes différents, que cette union ne se noue qu'entre vivants, que le géniteur des enfants est normalement le mari, enfin que la famille conjugale (père, mère, enfants) est l'unité élémentaire par laquelle passe l'éducation et l'héritage. Or l'expérience ethnologique montre qu'aucun de ces principes n'est universellement admis. [...]
[...] En 1939, il crée un code de la famille. Les allocations sont versées pour le 2e enfant, et progressivement vers le 3e enfant , ça favorise les familles de 3 enfants où la mère reste au foyer. La République poursuit cette politique. À la libération, est votée une grande politique familiale où on crée la CAF, le Haut comité de la famille et surtout le quotient familial. Pour la fiscalité, les allocations familiales et le quotient familial ont pour but de réduite les inégalités entre familles avec ou sans enfants. [...]
[...] Quelle est la finalité du mariage ? À quels besoins répond la famille ? On constate en examinant toutes les formes de mariage que leur élément commun est l'échange de services entre les conjoints en fonction d'une répartition sexuée des tâches. Elle rend chaque sexe dépendant de l'autre, et pousse les sexes à un contrat d'association durable, légalement sanctionné : le mariage. Mais le mariage, à la différence du contrat d'entretien mutuel ordinaire (entre frère et sœur ou entre servante et maître), comporte une relation sexuelle qui exclue les consanguins du même groupe social. [...]
[...] La famille doit d'abord favoriser l'épanouissement de chacun (parents et enfants), et doit fournir des gratifications affectives. Mais cette plus grande liberté reconnue au couple dans la formation d'une union n'a pas bouleversé la norme, elle reste à une seule union, en 1994, à 44 ans des hommes et 80% des femmes vivent en couple avec leur 1er conjoint. Cependant, l'union est devenue fragile, car elle est fondée sur la force des sentiments, en 2005 : 46% de divorces. Des formes familiales inédites ont fait apparition : famille monoparentale, recomposée, homosexuelle a. La famille monoparentale. [...]
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