La famille est un groupe caractérisé par la résidence commune et la coopération d'adultes des deux sexes et des enfants qu'ils ont engendrés ou adoptés.
On distingue les genres de famille selon leur mode de composition (famille nucléaire ou étendue), leur mode de constitution et leur système de filiation. Les familles fonctionnent différemment.
La famille s'est développée au fil des siècles. Elle a subi l'évolution des mœurs. Norbert Elias dans La civilisation des mœurs explique l'évolution indéniable qui a commencé au 17ème siècle. « Les hommes s'appliquent pendant le processus de civilisation à refouler tout ce qu'ils ressentent en eux-mêmes comme relevant de la nature animale de la même manière qu'ils refoulent dans les aliments ». A partir de cette époque, la nudité se montre moins, les odeurs corporelles se dissimulent, les fonctions naturelles tendent à s'exercer dans des lieux spécifiques et isolés. Un changement de mœurs s'amorce qui va toucher bien entendu la famille, ses habitudes…
[...] Les familles fonctionnent différemment.[1] La famille s'est développée au fil des siècles. Elle a subi l'évolution des mœurs. Norbert Elias dans La civilisation des mœurs explique l'évolution indéniable qui a commencé au 17ème siècle. Les hommes s'appliquent pendant le processus de civilisation à refouler tout ce qu'ils ressentent en eux-mêmes comme relevant de la nature animale de la même manière qu'ils refoulent dans les aliments A partir de cette époque, la nudité se montre moins, les odeurs corporelles se dissimulent, les fonctions naturelles tendent à s'exercer dans des lieux spécifiques et isolés. [...]
[...] Et moins il y a de liens, plus les rôles conjugaux sont indifférenciés. Que peut-on dire de la France ? Pendant longtemps le père a été le chef de famille. Il assure sa subsistance matérielle, a autorité sur les enfants (et sur la femme). Tout a changé depuis les années soixante. L'homme n'est plus maître de rien. Dépossédé de ses pouvoirs, il cherche sa place : Il avait un pouvoir sur le corps de la femme. Or, la contraception offre la possibilité d'actes sexuels sans risque. [...]
[...] Il n'est plus perçu comme une forme de déviance. La rupture n'est plus perçue comme la fin de la famille, elle entraîne des tensions, notamment sur la garde des enfants. La famille devient alors un champ d'affrontement entre différents acteurs ayant chacun des intérêts propres à défendre. Dans cette perspective, on peut se demander si les nouvelles formes d'union ne deviennent pas la meilleure alternative. Boudon, Cherkaoui, Dictionnaire de sociologie Dominique Schnapper, La France de l'intégration, Sociologie de la nation en 1990, Gallimard, 1991. [...]
[...] Le couple devient autonome. Une nouvelle norme tient une place centrale dans la parentalité, celle du choix. Aujourd'hui, on choisit le nombre d'enfants que l'on aura, le moment où on les aura, on peut même devenir parent sans conjoint. Autre grand changement en ce qui concerne la transmission des noms. Traditionnellement, le nom de famille est soumis à une règle de transmission rigide. Dans la plupart des pays d'Europe, il se transmet en ligne masculine. Une nouvelle loi autorise la transmission, au choix, des deux noms accolés, de celui du père ou de celui de la mère. [...]
[...] Les mariages homogames ou faiblement hétérogames dominent. Malgré les changements de structure d'une génération à l'autre et de la diversification croissante des milieux et des groupes sociaux, on a toujours plus de chance de se marier dans son propre milieu que dans les autres. L'homogamie sociale reprend et prolonge l'homogamie géographique. L'homogamie sociale (associée à celle géographique) est très variable, elle semble plus prononcée chez les personnes les plus favorisées, les cultivateurs et les ouvriers ; mais beaucoup moins chez les commerçants, les employés et surtout les cadres moyens. [...]
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