La falaise de Bandiagara

Résumé du document

La paroi de la falaise de Bandiagara est parsemée de grottes. Des surplombs rocheux empêchent la pluie d'y pénétrer. Les prédécesseurs des Dogon y érigèrent, à l'abri des éléments naturels, des constructions cylindriques en terre servant de greniers, sépultures et lieux de culte. Les fouilles ont mis en lumière la richesse de la culture Tellem. L'arrivée de ce peuple dans la falaise remonte au 11ème siècle. Leurs habitations se trouvaient selon toute vraisemblance dans les éboulis de la falaise. Pluies et aléas du climat en ont effacé toute trace. Dès la fin du 14ème siècle, Tellem et Dogon ont habité un même territoire pendant environ 200 ans. C'est à partir du 14ème siècle que les actuels occupants de la falaise de Bandiagara et des rebords du plateau auraient atteint leur habitat présent. Cet habitat a attiré de nombreux archéologues, ethnologues mais aussi il attire aujourd'hui de nombreux touristes. La question que l'on peut se poser est quelles sont les caractéristiques, les fonctions, les originalités de l'habitat dogons de la falaise de Bandiagara ?

Extraits

[...] L'arrivée des Dogon dans la Falaise a sans doute eu pour conséquence le reflux des populations autochtones, comme les Tellem, à la périphérie des massifs. En effet, les premiers occupants connus seraient de petits hommes appelés Tellem. Ils vivaient de chasse et de cueillette à une époque où la forêt arrivait au pied de la falaise. Un peuple, nommé Kurumba, apprit aux Tellem à construire des maisons sur les plates-formes de la Falaise. L'accès aux habitations se faisait par des cordages tressés de fibres végétales. Un réseau de cordages, et peut-être d'échelles, les reliait entre elles. [...]

[...] La paroi de la falaise de Bandiagara est parsemée de grottes. Des surplombs rocheux empêchent la pluie d'y pénétrer. Les prédécesseurs des Dogon y érigèrent, à l'abri des éléments naturels, des constructions cylindriques en terre servant de greniers, sépultures et lieux de culte. Les fouilles ont mis en lumière la richesse de la culture Tellem. L'arrivée de ce peuple dans la falaise remonte au 11ème siècle. Leurs habitations se trouvaient selon toute vraisemblance dans les éboulis de la falaise. Pluies et aléas du climat en ont effacé toute trace. [...]

[...] Mais les autels du Culte du Binou, les autels personnels ne sont que rarement visibles, ou pour le moins discrets. Ainsi, les constructions traditionnelles des dogons, leurs architectures mettent également en valeur des fonctions rituelles. Conclusion Ainsi, l'habitat des dogons a beaucoup de caractéristiques. D'abord sa présence sur la falaise en fait un habitat attirant, original. En effet les dogons ont su s'adapter aux contraintes de cet environnement sans le compromettre, les habitats se fondant dans et fabriqué avec els matériaux qui sont place. [...]

[...] La maison des femmes en règles se situe à la périphérie du village. Les femmes en règles, considérées impures, y dorment et y prennent leurs repas pendant leur état d'impureté. C'est une forme d'exclusion temporaire de la vie villageoise. Ces maisons sont de forme circulaire. Les façades sont souvent décorées de personnages avec des organes sexuels surdimensionnés. Ce sont des symboles de fécondité. Ainsi, les dogons ont développés au cours des siècles une organisation sociale originale dont l'architecture restitue fortement les structures essentielles. [...]

[...] On y fait maints travaux domestiques. La maison traditionnelle est faite d'une pièce centrale qui est flanquée d'une tour (la cuisine). La cuisine[2] comporte un foyer constitué de deux ou trois pierres. Les réserves sont placées de part et d'autre de la cuisine, de deux pièces latérales et d'une entrée faisant fonction de vestibule. La terrasse sert au stockage de denrées diverses Les constructions se font avec les matériaux disponibles sur les sites : les pierres en provenance des éboulis, le banco fait de terre et de paille broyée, quelques branches d'arbre et la paille des hautes tiges de mil pour les toits des greniers. [...]