Pistes d'écriture, entretien
Pays de malheur est un ouvrage coécrit par Younes Amrani et Stéphane Beaud. Il restitue en fait la correspondance par mail que ces deux personnes ont eu pendant environ un an.
Stéphane Beaud est un sociologue français né en 1958. Il est maître de conférences en sociologie à l'université de Nantes et chercheur dans l'unité de recherche CSU, cultures et sociétés urbaines. Il privilégie l'enquête de terrain pour ses travaux et place l'être au centre de ces derniers. Il a notamment travaillé sur les ouvriers, les habitants des cités et plus généralement, sur les transformations des milieux populaires dans la France contemporaine. Il a publié de nombreux écrits dont nous avons gardé les principaux : Retour sur la condition ouvrière ; Violence urbaine, violence sociale ; 80 % au bac... et après ?
C'est d'ailleurs cette ouvrage qui a poussé Younes Amrani à écrire à Stéphane Beaud se reconnaissant dans ce qu'il avait écrit.
Younes est né en France dans les années 80. Il est le fils d'un immigré marocain et l'avant dernier d'une famille de six enfants. Il a grandit dans une banlieue lyonnaise. L'entrée en seconde de Younes coïncide avec le licenciement de son père et le déshonneur de sa soeur qui a eu un enfant hors mariage. Abattus, ses parents rentrent au Maroc, le laissant seul avec ses frères ainés. Déstabilisé il se laissera engloutir par la culture de la rue et ne réussira pas son bac S. Malgré tout, il tente de s'en sortir et alors que ses amis sont en bac professionnel, il passera un bac L en candidat libre à 23 ans qu'il obtiendra.
Lorsqu'il commence à écrire à Stéphane Beaud, il travail dans une bibliothèque, est marié et père d'un petit garçon.
Dans un premier temps, nous parlerons de la relation Beaud / Amrani, ensuite nous évoquerons la description de son entourage et des relations avec les filles et pour finir, le travail sur soi accomplit par Younes.
[...] 17/11/2010 Maude Exposé sur Pays de Malheur ! de Younes Amrani et Stéphane Beaud Pays de malheur est un ouvrage coécrit par Younes Amrani et Stéphane Beaud. Il restitue en fait la correspondance par mail que ces deux personnes ont eu pendant environ un an. Stéphane Beaud est un sociologue français né en 1958. Il est maître de conférences en sociologie à l'université de Nantes et chercheur dans l'unité de recherche CSU, cultures et sociétés urbaines. Il privilégie l'enquête de terrain pour ses travaux et place l'être au centre de ces derniers. [...]
[...] Malgré tout, il tente de s'en sortir et alors que ses amis sont en bac professionnel, il passera un bac L en candidat libre à 23 ans qu'il obtiendra. Lorsqu'il commence à écrire à Stéphane Beaud, il travail dans une bibliothèque, est marié et père d'un petit garçon. Dans un premier temps, nous parlerons de la relation Beaud / Amrani, ensuite nous évoquerons la description de son entourage et des relations avec les filles et pour finir, le travail sur soi accomplit par Younes I. La relation Beaud / Amrani a. [...]
[...] Ils ne peuvent pas changer de vie. Il a un certain ressentiment envers ses parents. Il n'en parle que très vaguement dans ses échanges avec Beaud. On voit également qu'il est mal à l'aise avec sa famille Conclusion Beaud et Younes semblent dans cet ouvrage accorder beaucoup d'importance à leur correspondance. D'un côté, Younes apporte des informations utiles à Beaud, tant dis ce que celui-ci l'aide à pousser ses réflexions encore plus loin. Les thèmes qu'ils abordent sont divers et variés, de ses amis à son travail en passant par la relation avec sa femme et ses ressentit vis à vis de la société. [...]
[...] Rapport aux filles et au machisme Beaud questionne Younes par rapport au mouvement "ni putes, ni soumises". Celui-ci lui explique quelles étaient les relations garçons / filles lorsque ses amis et lui étaient plus jeunes. Il explique que certains sortaient avec des françaises mais cela était perçu comme une honte. Le garçon qui sortait avec la française se sentait obligé de se justifier auprès de ses "potes" avec des mensonges tels que ce qu'a rapporté Younes "je la gratte, elle a plein de tunes". [...]
[...] L'aîné de la famille a du pouvoir sur les autres membres de la famille. Les garçons plus jeunes peuvent ressentir une sorte de frustration par rapport à cela et se comporter plus tard assez durement avec les filles. Certains se comportent de cette manière avec elles et d'autres encore se dévalorisent en rétorquant que de toute façon "cette fille est trop bien pour moi". Il aborde aussi le sujet du mariage, il dit que les jeunes de cité sont nombreux à se marier aux alentours de 22 ans et que cela est sans doute dû à la pression religieuse. [...]
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