L'expatriation est le fait pour un salarié d'être affecté à l'étranger pour une durée plus ou moins longue.
[...] La plupart des expatriés subissent un choc culturel à un moment donné au cours de leur séjour, peu importe dans quelle mesure ils s'y sont préparés. Ce choc se manifeste par des symptômes qui font souvent ressortir des aspects négatifs de la personnalité de l'individu. Ces symptômes, qui disparaissent avec le temps, peuvent durer de deux semaines à huit mois. Il faut également savoir que le choc du retour ou choc culturel inverse –peut être encore plus difficile à vivre que celui de l'arrivée dans le pays d'accueil À chaque étape de l'affectation, l'expatrié doit surmonter un certain nombre d'obstacles dans sa vie personnelle ou professionnelle qui peuvent avoir une incidence sur son rendement au travail (et vice versa). [...]
[...] On constate par exemple que les expatriés en Chine avaient parfois un comportement relativement hautain avec les populations locales. Ils peuvent considérer les locaux, en l'occurrence dans notre exemple les Chinois, comme moins bien éduqués qu'eux. Alors que s'ils connaissaient un minimum sur l'histoire et le contexte du pays, ils auraient conscience que les gens qui conduisent les taxis ou exercent le métier de domestique sont souvent des personnes très éduquées. La plupart d'entre eux ont un diplôme universitaire, ils ont été poussés à exercer cette profession par le contexte. [...]
[...] Dans ce cas on revient à la case départ et le cycle recommence. Les familles expatriées vivent généralement des périodes successives d'enthousiasme et de déprime, selon la phase du cycle d'adaptation qu'elles traversent. La période un peu chaotique et stressante qui précède le départ a des incidences profondes sur la vie personnelle et familiale. En effet, ce déracinement signifie qu'il faut quitter parents, amis, collègues et milieu de travail familier, entreprendre de nouvelles études, se faire d'autres amis, renoncer temporairement à certaines activités culturelles, religieuses, etc. [...]
[...] Ils craignent d'être accusés de s'être laissé prendre par la séduction locale Les clairvoyants de l'interculturel très ouverts vers l'extérieur qui savent formuler des avis cohérents et intégrer plusieurs niveaux de référence. Essayant de comprendre et d'analyser leur expérience en fonction de critères de différenciation. Ils sont capables d'émettre des hypothèses quant aux comportements des étrangers parmi lesquelles ils vivent ou ont vécu. Figurent dans cette catégorie de nombreux intellectuels à la fibre anthropologique, des religieux soucieux de communiquer leur foi de façon éclairée, des membres d'ONG et certains experts ingénieurs et coopérants 4. [...]
[...] Cette réflexion corrobore les résultats d'une étude passée qui s'est intéressée à près de 200 expatriés français dans le but de mettre en évidence une gamme d'attitudes possibles quant à la relation des expatriés avec les cultures rencontrées. On identifie 6 modèles : 1. Les handicapés de l'interculturel dans l'échange avec les cultures étrangères. Protégés par leur organisation, leur position, isolés dans leur cadre de vie internationale (hôtel, résidence, ) ils n'ont que leur activité pour référence et leur perception de la culture n'est que descriptive. [...]
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