Comment se tissent les liens qui unissent les individus entre eux et les font coopérer au sein d'une société ? Comment les sociétés, c'est-à-dire un ensemble d'individus liés entre eux par une même civilisation et donc soumis au développement et au changement, adaptent-elles le mode de la solidarité sociale entre ses membres en fonction de leur état de développement ? Car c'est bien à cette question qu'il va falloir répondre.
En effet, la solidarité sociale n'est rien d'autre que le lien, le mode de cohésion qui pérennise les sociétés. On comprend dès lors bien l'aspect dynamique de notre problématique, c'est-à-dire combien le type de solidarité sociale dépend de la nature même de la société. Par effet de logique, le type de solidarité est donc fortement lié à la stratification sociale qui caractérise la société considérée. Il paraît donc évident, compte tenu des changements apportés par le développement historique à toute forme de société, que la forme qu'a prise cette solidarité sociale a varié. Il s'agira dès lors de définir quel a - ou quels ont - été le ou les changements historiques majeurs qui ont amené à la transformation de la société et partant de la forme de solidarité sociale, de lien entre les membres d'une même société. Il s'agira aussi surtout de définir ces différentes formes de solidarité sociales et d'analyser le fait matériel extérieur qui la matérialise.
[...] Les individus sont dépendants les uns des autres, car effectuant des tâches complémentaires, sont amenés à coopérer et "à faire société". La division du travail serait créatrice de solidarité sociale. Trop de liberté nuit à la cohésion sociale. Durkheim critique cette liberté des économistes. Il faut qu'il existe un régulateur des appétits individuels, des désirs individuels. La morale est ce qui permet le maintien du lien social. C'est sur quoi les individus s'entendent au sein d'une collectivité. Pour les utilitaristes la morale peut être individuelle, chez Durkheim elle est toujours collective. [...]
[...] Conclusion Ainsi, la loi évolutive des sociétés, selon Durkheim, veut que le développement des sociétés qui passe par le développement de la division du travail social se caractérise par l'émergence d'une solidarité sociale plus organique qui tend à remplacer mais jamais complètement - la solidarité mécanique traditionnelle. Il existe donc bien plusieurs types de solidarités sociales selon le type et en particulier stade de développement de la société considérée. Cependant, l'analyse de Durkheim était valable en un temps où l'industrialisation et la forte division du travail battaient leur plein et donc pouvait assurer une solidarité organique et coopérative entre les individus. [...]
[...] L'individu ne peut se distinguer de l'ensemble du groupe. Dans les sociétés "primitives" l'individu est très étroitement lié à la collectivité, il n'a pas conscience de son individualité, il n'y a pas de libertés individuelles et tout manquement aux règles collectives est sévèrement réprimé comme étant une atteinte au groupe, à la conscience collective du groupe. Il n'y a aucune place pour l'individualisme. La pression du groupe est très forte sur l'individu. A contrario, les sociétés dites modernes c'est-à-dire les sociétés denses et les plus avancées dans le processus de division du travail social, se caractérisent par la différence qui existe entre les individus. [...]
[...] Existe-t-il plusieurs types de solidarités sociales? Introduction Comment se tissent les liens qui unissent les individus entre eux et les font coopérer au sein d'une société ? Comment les sociétés, c'est-à- dire un ensemble d'individus liés entre eux par une même civilisation et donc soumis au développement et au changement, adaptent-elles le mode de la solidarité sociale entre ses membres en fonction de leur état de développement ? Car c'est bien à cette question qu'il va falloir répondre. En effet, la solidarité sociale n'est rien d'autre que le lien, le mode de cohésion qui pérennise les sociétés. [...]
[...] Le droit est indicateur de solidarité. Ainsi, le droit répressif est le propre de la solidarité mécanique des sociétés traditionnelles tandis que le droit restitutif est l'apanage de la solidarité organique des sociétés modernes Le droit répressif (ex : droit pénal). La réaction est passionnelle avec désir de vengeance. La sanction est répressive : ex : infliger une peine aux criminels. Le droit est répressif pour renforcer la conscience collective. Le droit répressif est organisé selon un système de sanctions visant l'auteur même du délit (Sanctions à caractère expiatoire : couper la main du voleur, et produisent une émotion collective. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture