classes sociales, aujourd'hui, capitalisme, contexte socio-historique, mouvements de polarisation et de moyennisation, société française
Marx définit les classes par leur rapport avec les autres. Nous ne parlons de classes qu'en rapport à une autre, car une classe n'existe pas seule, isolément. L'individu isolé ne peut se voir appartenir à une classe que pour autant qu'il doit partager des liens avec des individus et avoir une similitude d'intérêts qui créent une communauté pour mener une lutte commune contre une autre classe. Marx distingue trois grandes classes qui sont la classe capitaliste, la classe des prolétaires et celle des grands propriétaires fonciers.
Marx dit que le capital, qui est une accumulation à un pôle de l'appareil productif socio-économique s'accumule toujours généralement dans l'aristocratie financière au détriment de la classe sociale. Marx parle de polarisation entre ceux qui ont le capital et ceux qui ne l'ont pas. Mais, il n'y a pas de paupérisation absolue comme l'avait explicité Marx. Il y a un capital qui s'accroît assez bien et une population ascendante en face. Les deux évoluent même si l'écart se creuse. La lutte du prolétariat qui semblait universelle et inéluctable est remise en question. Il faut penser que le capitalisme possède toutes ses solutions à ses problèmes.
[...] Le problème de l'exclusion c'est qu'elle est irréversible voir transmissible. Selon une enquête de l'INSEE en 2008 sur la pauvreté des enfants selon l'activité des parents, il est montré que le niveau de vie d'un enfant coïncide avec celui des parents qui composent le ménage. Les exclus constituent ce que Marx appelait l'armée industrielle de réserve. Parmi les 4 Millions de chômeurs en France les employeurs vont pouvoir choisir, sélectionner leurs futurs salariés, adaptés selon leur objectif managérial une main d‘œuvre flexible à durée déterminée. [...]
[...] Durand.J.P; Comment être anticapitaliste ? La revue du MAUSS semestrielles.N°9,1er semestre 1997. [...]
[...] Le salarié est individualisé dans son rapport à l'employeur. Les couches moyennes sont intégrées dans le système capitaliste mais échappent à la lutte des classes. Ces couches moyennes s'identifient même comme dit précédemment à la couche supérieure dans leurs aspirations professionnelles, dans leurs goûts (culturels par exemple), car il y a des phénomènes d'indentification à travers la consommation. À partir des années 1970-1980 comme exposé en première partie, il y a une diffusion de l'information dans tous les sens du terme (information culturel, politique, sociale Avec la publicité par exemple, nous assistons à l'arrivée d'un vecteur économique, politique très important pour la production et la reproduction du capitalisme. [...]
[...] Ces catégories sociales ne se syndiquent pas et votent de moins en moins. La moyennisation subjective conduit à ce que cette catégorie sociale n'arrive pas à s'identifier en classe sociale. Pour conclure, nous pouvons dire qu'il existe toujours des phénomènes de polarisation et d'exploitations comme je exposé. Néanmoins une certaine forme de moyennisation de la société tend à nuancer ces phénomènes ainsi que les rapports de classe et à rendre floue l'analyse de la société en terme de classe sociale au sens de Marx. [...]
[...] Le capital a toujours pour but le profit. Il y a toujours polarisation entre accumulations du capital à un seul pôle et une masse de salariés exploitées. Donc, à défaut de voir une crise du capitalisme il est plus judicieux de parler d'une crise des salariés, de l'emploi comme je l'ai montré avec l'exemple de la déstructuration du Fordisme dans les années d'après Guerre en Europe et en l'occurrence en France dans les années 1970. Le Capital reste Capitaliste même s'il prend d'autres formes. [...]
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