L'anthropologie française s'est nourrie de pensées sociologiques à son départ, dans une volonté de comprendre les sociétés (industrielles ou exotiques), de les étudier de façon scientifique. Marcel Mauss est à l'origine de la construction de l'anthropologie française.
Début 20e siècle, effervescence dans les recherches sociologiques, mais volonté de spécialisation par le biais de certains anthropologues, ce qui a engendré le grand partage entre la sociologie et l'anthropologie. Il y a distribution des territoires de recherches différents entre les deux disciplines : les sociétés industrielles, occidentales « appartiennent » à la sociologie, les sociétés traditionnelles, primitives, exotiques vont aux anthropologues. Reste un problème, dans les sociétés industrielles, il y a des populations « sauvages » : la société paysanne, qui concerne les recherches folkloristes. Donc, ces études folkloristes se sont imposées comme une anthropologie du monde paysan. L'anthropologie en elle-même s'est construit en dehors des sociétés occidentales (en tout cas pour la France). Pendant 70 ans, ces deux disciplines se sont construites séparément, ont construit leur corpus théorique différemment, avec des regards différents. L'anthropologie s'est construite sur la mise en avant de l'éloignement culturel, des populations sauvages, exotiques, primitives, donc, un ailleurs géographique. Il y a volonté d'étudier des populations étranges, un développement de recherches sur de petits groupes sociaux (tribus, ethnies). On s'est interrogé en fonction de l'histoire anthropologique. Comment définir ces petits groupes sociaux, comment les comprendre, dans quelle mesure leur fonctionnement social génère un fonctionnement culturel, comment peut-on caractériser ces cultures différentes ?
[...] Il y a production d'un sens critique envers leurs anciennes théories. Il y a émergence de chercheurs qui ne viennent plus seulement d'Europe. On assiste à la montée de ces personnes pour critiquer les travaux anthropologiques qui avaient été faits sur leurs propres sociétés. Est-ce que les Occidentaux sont les mieux placés pour étudier les peuples lointains ? C'est la question qu'on se pose aux USA dans les années 70. Il y a un mouvement d'anthropologie critique, il faut renouveler la façon de considérer l'altérité, une critique des anciennes pratiques anthropologiques. [...]
[...] Il a étudié l'OM, la Juventus et le Milan AC. Il compare les phénomènes sociaux culturels entre ces clans de supporters (le sens de supporter, les chants, les insultes, les codes, la mise en scène lors des matchs). Encore un exemple : Stéphane Darbon, s'intéresse à la vie communautaire au sein des clubs de rugby (au sein des villages), à la façon dont les enfants sont éduqués pour devenir des joueurs de l'équipe des villages (dans le sud- ouest). On voit donc que les anthropologues sont porteurs d'une démarche sur des objets très contemporains, mais avec des outils intellectuels très différents de la sociologie. [...]
[...] Evolutionnisme et structuralisme Introduction : différences entre la sociologie et l'anthropologie En France, elles ont une histoire commune, un objectif commun. L'anthropologie française s'est nourrie de pensées sociologiques à son départ, dans une volonté de comprendre les sociétés (industrielles ou exotiques), de les étudier de façon scientifique. Marcel Mauss est à l'origine de la construction de l'anthropologie française. Début 20e siècle, effervescence dans les recherches sociologiques, mais volonté de spécialisation par le biais de certains anthropologues, ce qui a engendré le grand partage entre la sociologie et l'anthropologie. [...]
[...] Il y a apport du culturalisme, mais aussi de ses limites. Critiques Au sujet de la culture, on se demande comment identifier les limites géographiques ou culturelles des cultures différentes. Une délimitation culturelle arbitraire est effectuée, le plus souvent par le chercheur lui- même pour identifier l'échelle de ses observations. L'anthropologie dit qu'on s'est rendu compte que les cultures étudiées pouvaient englober des territoires beaucoup plus larges et en contrepartie, les chercheurs ont souvent sous-estimé l'hétérogénéité culturelle au sein même des dites cultures. [...]
[...] Il y a aussi des anthropologues, des sociologues qui travaillent dans le milieu hospitalier, ou dans les institutions de l'état. Marc Abelles a travaillé au parlement Européen et à l'Assemblée nationale, il les a étudiés. Il écrit Un ethnologue à l'assemblée Autre évolution de l'anthropologie : accélération des processus de mondialisation. Les outils de communication sont en pleine révolution. Ils créent de nouveaux phénomènes sociaux : des sociétés virtuelles (interaction entre personnes qui ne se rencontrent pas ou très rarement, une nouvelle sociabilité). [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture