Le travail domestique fait partie des gestes élémentaires de la société. Il faut s'assurer d'un sommeil plus ou moins paisible, se nourrir, se vêtir. Quand on est passé des abris temporaires à la vraie maison, l'homme a vécu un changement de rythme. L'humanité va mettre en ordre son univers environnant. En 3000 av. J.-C. on trouve des lieux de stockage de détritus à l'extérieur. Être chez soi c'est ne pas être dans le déchet. C'est une mise en ordre de l'espace qui va ensuite s'élargir, on passe du village à la ville. L'activité domestique c'est une activité de mise en ordre qui permet le sommeil, la sexualité et l'alimentation. On a une mise en place de la pureté et de l'impureté très variable d'une société à l'autre. Il va se mettre en place une sorte de casuistique de ce qui est pur et impur. Il y a l'idée de l'impureté de la femme pendant ces règles par exemple. La distinction du pur et de l'impur peut mettre en place un rituel. Cette symbolique ménagère va être interrompue avec la Révolution française. Ce qui va rester c'est la notion de propreté.
Il y a l'idée que le travail ménager va dépendre de l'essor du capitalisme. La maisonnée est un lieu d'auto subsistance. Le travail productif et le travail domestique vont être confondus. Il y a une sorte d'indifférenciation entre la production de bien de subsistance et l'espace domestique. Tout cela se fait sur un même lieu. Avec l'essor du capitalisme, il va y avoir une autonomisation de la sphère de production avec des lieux qui seront consacrés au travail. Le temps domestique et le temps de travail vont se séparer. Il y a une évolution de la structure familiale. On va voir se mettre en place des hommes qui vont sortir pour travailler et des femmes qui vont rester à domicile pour travailler. La famille n'est plus un lieu de production économique ou d'autosubsistance. Cela s'accompagne aussi d'une autre conception de l'enfance. L'enfant n'est plus un acteur économique de la famille, il devient pré productif. Il va falloir s'occuper de l'enfant en temps qu'enfant. Les mères vont être le parent privilégié. Dans le travail domestique va s'inclure le soin des enfants. Alors qu'avant les jeunes enfants étaient gérés collectivement. En 1882, Jules Ferry va rendre obligatoire des cours sur l'hygiène et la propreté. On a la science d'un côté et la puériculture de l'autre à l'usage des futures mères. Cela va durer jusqu'aux années 50. Cela oblige les femmes à introduire le travail éducatif de leur enfant.
[...] (la mesure du travail domestique). Le travail domestique devenant un problème conjugal est une revendication féministe. Des enquêtes on été réalisées par l'INSEE. En 1975, des enquêtes emploi du temps ont été faites demandant à des hommes et des femmes de remplir très précisément le temps passé à des activités. Il apparaît que le temps de travail domestique est resté assez stable. Les activités masculines ont augmenté (bricolage et rangement). Les activités féminines ont quand même diminué (linge . Le temps physiologique (manger, dormir . [...]
[...] La rivalité se fait sur des pratiques souvent illégales et dangereuses et pour que tout cela puisse avoir lieu il n'y a pas de dénonciation donc une complicité. Ces pratiques viriles sur le lieu de travail sont tolérées par hiérarchie. Pourquoi le système social s'appuie dessus ? C'est une pratique à risques qui permet de supporter son travail. On joue avec ce risque : on va presque augmenter le risque possible. C'est, relier à l'organisation du travail. Ils ont intégré au mode de gestion du personnel ces pratiques à risque. [...]
[...] Évolution et persistance de la conception du travail domestique La perspective historique : Le travail domestique fait parti des gestes élémentaires de la société. Il faut s'assurer d'un sommeil plus ou moins paisible, se nourrir, se vêtir. Quand on est passé des abris temporaires à la vraie maison l'homme a vécu un changement de rythme. L'humanité va mettre en ordre son univers environnant. En 3000 avant J-C on trouve des lieux de stockage de détritus à l'extérieur. Etre chez soi c'est ne pas être dans le déchet. [...]
[...] La ligne de partage la plus importante est entre les jeunes et les anciens bien plus qu'entre hommes et femmes. Il faut s'intéresser à la rotation du personnel : Turnover Il faut un personnel relativement stable. L'avantage de la police c'est la forte rotation de personnel. La rotation du personnel permet à la division sexuelle d'être instable, car cela change selon les régimes. La notion d'urgence obéit à la logique du 1er personnel informé. Cela rend instable la division sexuelle du travail. La notion de partage du sale boulot et corporative. [...]
[...] On retrouve une division sexuelle à travers le travail des armes. Plus c'est sophistiqué et moins il y a de femmes. La sécurité publique. On va s'intéresser à un lieu, un commissariat, on va s'intéresser à une brigade pour voir comment s'organisent les taches. Comment fait-on ? La brigade est composée de 5/6 membres qui sont des gardiens de la paix. Il y a 1 ou 2 brigadiers. Elle est composée de grades et d'âges différents. Elle est composée d'une minorité de femmes. [...]
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