En septembre 2006, Madrid interdisait dans les défilés de mode les mannequins ayant un IMC (indice de masse corporelle) inférieur à 18, soit 56 kilos pour 1.75 mètres selon l'OMS, alors qu'en novembre 2006, la mort de la mannequin brésilienne Ana Carolina Reston relançait une débat déjà d'actualité sur les dangers de l'anorexie. La prise de conscience des risques liés à l'image du mannequin maigre à l'extrême, et les mesures en cours, montrent que les autorités font des critères physiques imposés aux mannequins une question d'éthique. Suite à la loi espagnole, cinq mannequins se sont vues interdire un défilé en février 2007, et en Italie, le gouvernement a signé avec la Fédération de la mode et les stylistes un code éthique contre l'anorexie. De plus, outre la menace que fait peser l'image des mannequins sur leur propre santé, il apparaît aussi comme absurde de constater le décalage entre la silhouette des filles de défilés de mode et celle de la femme de tous les jours. Aussi, le journal « La Stampa » souligne dans ce débat sur l'anorexie, que 60% des italiennes s'habillent en taille 40 et plus.
[...] Retrouvant une nouvelle place dans la réflexion esthétique de la Renaissance, la représentation du modèle féminin reste très proche des croyances religieuses, tout en commençant à se démocratiser. En effet, le modèle devient plus réaliste, plus humain. Certes le statut semble peu évoluer mais la femme prend une nouvelle place plus large dans une société qui ne diabolise plus autant. 4°XVII-XVIII° Le monde classique apporte de nouveaux critères de beauté, maintien, civilité. C'est un ordre social imposé par la société urbaine et par la cour. Le rôle de l'apparence est renforcé, le développement des modèles esthétiques est plus expressif, plus en représentation, donné à voir. [...]
[...] Cette prise de conscience du corps s'accompagne de la santé qui participe à la beauté et affirme un besoin de vitalité, d'exercice, qui renforce et maintient les choix. (galeries des modes et costumes français Aussi, la société prend conscience du nombre de mal formés et d'handicapés, qui repose la question collective sur la beauté. Ainsi l'image du corps dans la société des XVII°-XVIII° passe par l'hygiène et la santé, nouvelles valeurs qui s'imposent peu à peu. Un beau corps est un corps sain, en bonne santé. Cette notion d'hygiène approfondie aboutira dans le XIX° siècle. [...]
[...] Mais des modes d'été, de plage, se développent et certaines femmes osent se montrer car elles sont sûres d'elles et de leur beauté. De cette façon s'affirme un rôle de la jambe dans l'image de la beauté des baigneuses qui dévoilent leurs corps devant des photographes. Cette libération du corps des mentalités s'accélère avec les images que véhiculent de nouvelles jeunes femmes venues d'Amérique. Un nouveau modèle Le modèle américain d'une jeunesse forte, belle, dynamique, sportive se développe. De nouveaux modèles apparaissent à la fin du XIX° siècle et dans les années 1900, liés au développement de la gymnastique pour lutter contre la malformation dans les écoles. [...]
[...] Le corps est dominé, entretenu, on lui accorde plus d'attention mais on en exige plus aussi (M. De Sévigné). La société porte plus d'attention à l'individu, à ses particularités et autorise une reconnaissance de la singularité de chacun, de son corps. L'expression d'un visage associe la singularité d'une personne à sa beauté. Une image qui remet en question l'idée d'un idéal possible en permettant la personnalisation de la beauté, de l'apparence, mais l'attachement à un modèle de silhouette subsiste. La société porte plus d'attention à l'individu, à ses particularités. [...]
[...] Première partie :L'évolution de la beauté féminine 1°L'antiquité L'antiquité est une période s'entendant sur plusieurs millénaires et plusieurs civilisations telles que les égyptiens, les grecs ou encore les romains. Nos retenons pour notre étude la civilisation grecque. Cette période laissa malheureusement peu de témoignages de l'image représentative de la femme mais il existe des mosaïques, des peintures et statues qui présentent les femmes dans un statut social précis. Fonctions de reproduction L'image de la femme de l'époque antique est souvent liée à ses fonctions de reproductrice. [...]
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