Les sciences sociales ont été définies comme l'étude d'une réalité qui vise à accroître la connaissance du tissu social dans son ensemble en se penchant sur la réalité sociale et ses institutions. Toutefois il est difficile de différencier d'une façon rigoureuse les sciences sociales des autres sciences telles que les sciences humaines, les sciences exactes, les sciences de l'homme... Etc., en raison de son statut épistémologique spécifique.
L'expression « sciences humaines » – longtemps dominante et aujourd'hui déclinante – peut intégrer les sciences de l'individu, telle que la psychologie, alors que celle des « sciences sociales » met l'accent sur toutes les activités qui concernent l'homme étudié dans ses relations de groupe.
Peuvent être désignées comme sciences sociales : la sociologie, l'anthropologie culturelle, ou ethnologie, la psychologie sociale, la science politique, l'histoire, la démographie, la géographie humaine, les sciences économiques. En tout état de cause, les sciences sociales se caractérisent essentiellement par une volonté de croiser les regards et les différentes méthodologies de chacune des sciences sociales sur le même objet social.
[...] Dans ce sens, une application concrète sera dans la mesure de nous clarifier l'objectif des sciences sociales dans une étude pratique de ces méthodes et techniques auprès des partis politiques. Bibliographie : Méthodes des sciences sociales par Madeleine GRAWITZ, édition Dalloz Savoir et idéologie dans les sciences sociales volume 1. Par Pierre Fougeyrollas. Edition Harmattan Initiation aux méthodes des sciences sociales par Jean-Louis Del Bayle. Édition L'harmattan Guide d'élaboration d'un projet de recherche en sciences sociales par Gondon Mace et François Pétry. Edition De Boeck Manuel de recherche en sciences sociales par Raymond Quivy et Luc Van Camprenhoudt. [...]
[...] Les tenants de l'usage des méthodes quantitatives ont soutenu que c'est l'unique moyen pour les sciences sociales d'accéder à un statut scientifique. Les tenants de l'usage des méthodes qualitatives soutiennent au contraire que les méthodes quantitatives tendent à voiler la réalité du phénomène social étudié. Ensuite, utiliser des méthodes de recherche comportant la transformation des données qualitatives en données quantitatives, c'est leur reconnaître des avantages, dans certains cas une supériorité. En fait, la plupart des savants et chercheurs en sciences sociales admettent qu'il n'y a pas une seule technique, un seul moyen utilisable dans toutes les sciences sociales. [...]
[...] Ainsi le sondage exige des sommes et des délais moindres. On peut l'effectuer avec un personnel qualifié, ce qui permet d'atteindre une information plus profonde, dans le cas d'étude de marché par exemple. Section 2 : Complémentarité entre les méthodes et techniques des sciences sociales La méthode est un ensemble de démarches raisonnées suivies pour parvenir à un but. Elle est aussi un ensemble d'opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre les vérités qu'elle poursuit, les démontrer, les vérifier. [...]
[...] Autrement dit, la méthode fonctionnelle permet d'expliquer le fait social objet d'étude par la fonction qu'il occupe au sein de la pyramide sociale. En ce qui concerne la méthode structurale qui se définit comme la reconnaissance du caractère systématique et total de l'objet, ce qui renforce son existence. Cette définition correspond à ceux qui se contentent d'utiliser le terme méthode en un sens plus vague et conçoivent la méthode structurale. D'autre part, et d'après des progrès accomplis, dans diverses sciences, il n'existe pas de méthode structurale, mais seulement des recherches structurales particulières, correspondant au développement de certains domaines. [...]
[...] Elles sont solidaires en sciences sociales comme en médecine. D'un autre côté, et avant de reprocher la méthode quantitative, il faut distinguer : d'une part, les inconvénients qui proviennent surtout de la façon dont on utilise ses dernières, et d'autre part, leurs limites propres. Les reproches résident dans le fait que dans cette méthode on utilise trop le langage mathématique, en principe instrument de clarté, ce que la prose exprimait fort bien, et d'avoir de plus contribué à l'altération de ladite prose, en créant parfois un véritable jargon. [...]
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