Depuis l'Antiquité, l'euthanasie est un sujet en proie à la controverse mais pratiquée par de nombreux peuples. Dans l'actualité, de nombreux exemples sont révélés aux yeux du monde, comme la comédienne française Maïa Simon, qui a obtenu du Dr Dreyfuss le droit d'abréger ses souffrances suite à un cancer. On remarque que de plus en plus de cas de demandes d'euthanasie sont recensés en France, c'est pourquoi on pourrait bien assister à une relative approbation de l'opinion publique face à ces actes de désespoir des malades. Cependant, cette pratique fut déviée notamment par l'Eugénisme que nous allons étudier ici.
[...] Ainsi l'eugénisme français prône la stérilisation et dans une moindre mesure l'euthanasie des individus qu'ils considère comme néfastes pour la pureté de la société. Un combat contre la mortalité infantile ou les maladies sociales, tout est prétexte à un projet de surveillance des unions, de tri des procréateurs, de dépistage des malades, où le médecin affirmera son utilité sociale et décidera d'utiliser des moyens médicaux ou non afin d'empêcher l'apparition, l'aggravation ou l'extension des maladies. Selon Didier Sicard, président du Comité consultatif national éthique, la généralisation du dépistage prénatal est donc en marche, au point de devenir une idéologie française Un autre exemple : l'Allemagne nazie Une politique eugéniste particulière propre à l'Allemagne nazie s'est mise en place dès 1933 afin de lutter contre les éléments "inférieurs" par la loi de "prévention d'une descendance atteinte de maladie héréditaire" et la loi "contre les criminels habituels dangereux et sur les mesures de sûreté et d'amendement". [...]
[...] L'euthanasie sauvage est la plus difficiles à évaluer. Cependant, l'historien Faulstich a calculé le nombre de victimes psychiatriques pour ces deux "actions" qui s'élèverait à soit donc un total pour les cinq opérations d'euthanasie de plus de victimes. Conclusion Même si de nos jours l'euthanasie reste une pratique très contrôlée par les institutions tel que le gouvernement ou encore des associations, l'humanité ne doit pas oublier que dans le passée les déviations de l'euthanasie à des fins racistes et idéologiques furent nombreuses et beaucoup de pays comme le Pérou, l'Amérique, l'Allemagne ou encore la France, porte aujourd'hui dans leur histoire les traces de catastrophes humaines et cela depuis l'antiquité. [...]
[...] L'eugénisme ou la dérive de l'euthanasie Depuis l'antiquité, l'euthanasie est un sujet en proie à la controverse mais pratiquée par de nombreux peuples. Dans l'actualité, de nombreux exemples sont révélés aux yeux du monde comme la comédienne française Maïa Simon, qui a obtenu du Dr Dreyfus le droit d'abréger ses souffrances suite à un cancer. On remarque que de plus en plus de cas de demandes d'euthanasie sont recensés en France, c'est pourquoi on pourrait bien assister à une relative approbation de l'opinion publique face à ces actes de désespoir des malades. [...]
[...] L'euthanasie a pour but de réduire le coût d'entretien des personnes devenues socialement "inutiles" et en deçà des normes positives de "qualité de la vie", considérées donc comme "indignes de vivre" ; elle permet pour les eugénistes de ne pas "contaminer les races supérieures". Travaux de Mendel II. Exemples de l'application de la théorie des eugénistes 1. Prenons l'exemple de la France L'action eugéniste française a été soutenue par le psychiatre et journaliste Edouard Toulouse (1865-1947). Elle a fait l'objet d'une évolution inquiétante du fait de la position prise par deux prix Nobel français (Carrel et Richet) qui ont publiquement encouragé la suppression des "malades mentaux" et "inutiles pour la société". [...]
[...] Il n'est donc pas étonnant que la génétique y ait été annexée par certains. Il semble que les médias y soient tout aussi sensibles a cette vision, puisque nous entendons annoncer depuis quelques années les découvertes improbables tel que celles du gène de l'immoralité, de l'homosexualité, de l'intelligence, etc. Les eugénistes Herrnstein et Murray, The Bell Curve (1994), prétendaient démontrer statistiquement et objectivement l'infériorité intellectuelle des noirs américains sur les blancs. D'après la théorie eugéniste, un individu aurait donc été déterminé par son appartenance ethnique à être moins intelligent qu'un autre. [...]
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