[...] Une activité sociale selon la définition de Max Weber est un comportement humain, pour autant que le ou les individus impliqués rapportent au comportement de l'autre ou des autres pour y orienter en conséquence son développement. C'est-à-dire qu'il y a activité sociale dès lors que l'individu adapte son comportement à l'autre. Weber signale que l'activité sociale n'est pas forcément présente qu'au temps présent. Elle peut très bien s'orienter par rapport à un comportement passé (vengeance par exemple), ou futur (si on prévoit quelque chose). Un contact entre deux êtres humains n'entraîne pas forcément une activité sociale. Freund donne l'exemple de deux cyclistes en collision
[...] Le fondement de cette sociologie est l'individu. Cela signifie que le collectif n'est pas une fin en soi selon Weber. L'individu est considéré comme la base de tout comportement. La limite supérieure de la sociologie est l'individu car lui seul porte un comportement significatif. La conscience collective n'existe pas selon Weber. La conscience est individuelle. Toute chose intervenant au cours de la relativité significative appartient à l'individu. C'est le cas du choix du but, des prévisions des conséquences (...)
[...] On pourrait donc être tenté de se demander si la sociologie compréhensive, qui a pour base l'individu est une branche de cette science. Weber est convaincu du contraire, puisque selon lui les façons d'étudier l'individu en psychologie et en sociologie compréhensive sont tout à fait différentes. Weber s'oppose à la psychologie mais se sert des résultats des recherches psychologiques pour la sociologie compréhensive. C'est selon lui le principe de l'échange interdisciplinaire. Il n'y a pas entre ces deux sciences de rapport étroit, du moins pas plus qu'avec d'autres disciplines. [...]
[...] C'est-à-dire qu'il y a activité sociale dès lors que l'individu adapte son comportement à l'autre. Weber signale que l'activité sociale n'est pas forcément présente qu'au temps présent. Elle peut très bien s'orienter par rapport à un comportement passé (vengeance par exemple), ou futur (si on prévoit quelque chose). Un contact entre deux êtres humains n'entraîne pas forcément une activité sociale. Freund donne l'exemple de deux cyclistes en collision. Lors de la collision, il n'y a pas de relation sociale. Par contre, lorsque les deux individus cherchent à s'éviter, ou lorsqu'ils se parlent après leur collision, on a à faire à une relation sociale. [...]
[...] L'activité sociale rationnelle peut être différenciée selon certains points. Ainsi, Weber distingue l'activité rationnelle en finalité, par valeur, affective, traditionnelle. Le comportement traditionnel est très rare selon Weber. Selon lui, ce comportement est un idéal-type servant à déterminer si une activité se rapproche ou s'éloigne du type pur de l'activité traditionnelle ou d'une activité simultanée relevant de l'explication uniquement causale soit au contraire d'une activité rationnelle significative. L'activité affective est aussi assez peu compréhensible. Les individus exerçant une activité affective sont les individus cherchant à se venger, à se dévouer L'activité rationnelle par valeur s'inspire de la conviction de l'individu, sans prendre en compte les conséquences possibles. [...]
[...] Le comportement rationnel joue le rôle le plus important en tant qu'idéaltype de l'activité sociale la plus évidente rationnellement. Le sociologue juge une action accomplie et peut évaluer si la réflexion des individus quant à l'action était correcte. L'idéaltype permet au sociologue d'apprécier la portée de l'intervention d'évènements irrationnels. Par exemple, avec l'idéaltype, on peut voir comment se passe quelque chose d'habitude, comment elles pourraient se passer, et ainsi voir la portée de l'évènement irrationnel. (cf. l'exemple de la bourse). On peut donc observer par la suite les erreurs commises par exemple. [...]
[...] L'activité rationnelle n'est donc pas, selon les auteurs, le but ultime de la sociologie, ce serait même plutôt le contraire tant les caractères irrationnels intervenant sont nombreux. L'idéaltype est donc profondément utopique. Quel est le fondement de la sociologie compréhensive ? Le fondement de cette sociologie est l'individu. Cela signifie que le collectif n'est pas une fin en soi selon Weber. L'individu est considéré comme la base de tout comportement. La limite supérieure de la sociologie est l'individu car lui seul porte un comportement significatif. La conscience collective n'existe pas selon Weber. La conscience est individuelle. [...]
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