Étude sur le thème de la peur en Occident. Cette étude met en lumière les nouveaux rôles de la peur au sein des sociétés occidentales. Elle identifie les causes de la mutation de la peur-instinct pour une peur de divertissement, et la contribution des médias dans la propagation de la peur au sein de la société, et présente les conséquences à plus long terme de cette évolution. Les points à retenir sont qu'effectivement, les sensations de peur liées aux changements métaboliques sont reconnues comme positives par le cerveau et incitent l'homme à vouloir les recréer; et que le contexte médiatique fait en sorte que la peur est à la fois objet (thème fort populaire de l'actualité) et instrument (dans les consciences) de l'établissement d'un climat de peur.
[...] Ces mêmes jeunes comptent l'internet pour principale source d'informations[35], malgré un niveau de qualité de contenu tout à fait aléatoire. Les effets des nouveaux rôles de la peur se feront sentir lorsqu'ils seront adultes. Quelles seront les conséquences à moyen et long termes sur l'ensemble de la société ? Citation de Gilles Rioux, s.l.n.d. Un ensemble de théories et recherches scientifiques sont comprises dans ce constat. Citons parmi les plus importantes celle de l'évolutionisme de Darwin, et celle des trois cerveaux de MacLean (voir en partie I.). [...]
[...] À la lumière de ces nouvelles donnes, quel rôle la peur joue-t- elle dans le monde occidental de 2005 ? Selon la neurologie moderne[2], la nature a prédisposé l'homme à chercher les réactions sensorielles agréables, en le dotant d'un ensemble de réflexes physiologiques prévus pour assurer sa survie. Par ailleurs, la présence chez l'homme de facultés intellectuelles et créatives lui permet de reproduire par des actions volontaires ces cocktails de sensations ou d'anticiper une menace[3]. Sur le plan social, la peur s'infiltre dans les consciences, utilisée par les médias de masse pour son fort pouvoir d'attraction, afin de se démarquer d'une concurrence toujours plus féroce[4]. [...]
[...] Boily, Claire et al. Les jeunes et la culture. Revue de littérature et synthèse critique. Op. Cit, «Les jeunes». [...]
[...] Op. Cit., cerveau». La théorie évolutionniste de Darwin prétend que les structures biologiques animales s'adaptent à leur environnement au fur et à mesure de ses changements. Les trois étages du cerveau, sont le résultat de l'évolution de l'homme et correspondent à divers degrés d'adaptation. Le premier, nommé le reptilien, est le plus ancien et renferme entre autres les fonctions de base de l'organisme. Le principal rôle du second cerveau est de nous prémunir de l'environnement, c'est le cerveau des mammifères. [...]
[...] L'autre grand comportement de la survie est celui qui incite l'homme à combler ses besoins vitaux. Ce circuit fonctionne par renforcement positif au niveau physiologique, en «récompensant» l'action, et non pas son résultat, par une sensation agréable[12]. Il oriente donc tous nos comportements. Son traitement neurologique se produit également par le travail de deux axes, comme pour le circuit de la peur, avec quelques différences au niveau des zones cérébrales sollicitées. Et ses effets dans l'organisme, induits par les mêmes hormones (dont l'adrénaline et l'endorphine), sont similaires Des circuits à sensations Ainsi, les deux circuits de la survie, qui suivent des itinéraires cérébraux différents, empruntent toutefois quelques-uns des mêmes centres : le thalamus, l'amygdale, l'hypothalamus et le noyau d'accumbens. [...]
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