Étude portant sur les infections nosocomiales. Cette étude anthropologique a été réalisée à la demande du CLIN (Comité de Lutte contre les Infections Nosocomiales), dans un service de maladies infectieuses et tropicales, dans un hôpital du Sud de la France. Il s'agit dans cette étude, de comprendre la distance qui sépare les discours prônant le respect des protocoles d'hygiène et les pratiques réelles.
[...] Les maladies nosocomiales INTRODUCTION Cet article de Céline Amiel, doctorante en anthropologie de la santé porte sur les infections nosocomiales. Ce sont des maladies infectieuses qui sont contractées pendant une hospitalisation. Une infection est dite nosocomiale si elle était absente lors de l'admission du patient, et que 48h se sont écoulées entre l'hospitalisation et la déclaration des symptômes. Le risque de contracter une infection est de 3 à 5%. Cette étude anthropologique a été réalisée à la demande du CLIN (Comité de Lutte contre les Infections Nosocomiales), dans un service de maladies infectieuses et tropicales, dans un hôpital du Sud de la France. [...]
[...] De plus, il n'est pas cité qu'une maladie nosocomiale est un risque commun à tous les services hospitaliers. En effet, malgré le fait que le risque de contracter une infection nosocomiale soit élevé (de 3 à le texte se limite un peu trop au protocole et au personnel du service de maladies infectieuses et tropicales et ne s'attarde pas sur les possibles manques d'effectifs, la surcharge de travail et le rythme de travail qui en découle. On peut donc penser qu'avec ces conditions de travail, l'institution hospitalière tend à s'industrialiser. [...]
[...] En effet, le malade est un déviant, et la société écarte celui qui porte en lui la différence. Pourtant, la plupart des professionnels banalisent l'infection, car s'ils la craignaient, ils changeraient de service. CONCLUSION L'approche anthropologique de l'hygiène met en évidence les stratégies des professionnels. Elle permet de lire le rapport aux protocoles à partir de la logique performative du personnel soignant, et non plus à partir des agents pathogènes. Cette approche met en avant le paradoxe de la culture du risque. [...]
[...] # Il évalue les actions en matière d'hygiène et de lutte contre les infections nosocomiales. De plus, la loi du 4 mars 2002 garantit le droit des malades, la qualité de santé et le droit à l'indemnisation si un acte médical à de graves conséquences. Cette loi considère les professionnels de santé comme responsables des dommages suite aux infections nosocomiales. L'HYGIENE HOSPITALIERE Chaque statut médical à ses tâches à accomplir en ce qui concerne l'hygiène: # L'infirmière désinfecte le matériel infirmier et elle fait l'antisepsie des plaies. [...]
[...] # Les masques ne sont pas systématiquement portés, il s'agit d'un acte délibéré. Ils sont une manière de se protéger contre les germes pathogènes du patient, mais ils protègent également les autres malades qui pourraient être contaminés par le personnel, qui se trouve alors devenir hôte, vecteur de transmission. Le fait que le personnel soignant n'en porte pas toujours s'explique par le côté contraignant de son placement sur le visage, pour le peu de temps du geste à prodiguer au patient. [...]
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