Pour commencer, il y a une fascination actuelle de nos sociétés, pour les marques corporelles en général (tatouage, branding, scarification, implants…). Depuis plusieurs années, le piercing a refait surface, étrangement, dans nos sociétés dites évoluées. Il semble même qu'il n'y ait plus une seule zone du corps qui ne puisse être marquée par le piercing. La demande en terme de piercing a augmenté de 30 à 40 % en cinq ans. Même des pierceurs qui n'ont pas encore installé de boutique piercent 10 à 20 personnes par semaine. Pour 90 % des percés la tranche d'âge va de 16 à 30 ans. Dans l'ordre, les piercings les plus demandés sont le nombril, le nez, l'arcade et la langue.
Pourquoi les individus se faisaient-ils piercer dans les sociétés traditionnelles et jusqu'à aujourd'hui ? Aujourd'hui, qui se fait piercer et pourquoi? Comment expliquer l'engouement pour le piercing ? Le sociologue s'étant le plus penché sur ces questions est David le Breton, professeur à l'université de Strasbourg dont les grands livres sur le piercing sont "Signes d'identité" et "La peau et la trace".
[...] Etude de l'influence du piercing Plan Introduction I. Les débuts du piercing 1. Dans les sociétés primitives 2. Au 20ème siècle. II. Les influencés par le phénomène de société 1. Les grandes influences 2. la visée esthétique, artistique III. Les excessifs 1. Une religion personnelle 2. Un formidable accessoire de plaisir 3. [...]
[...] Cependant, si une fille de paysan avait un nombril parfait, on lui permettait parfois de le faire piercer et donc d'élever sa position sociale. Plus tard, cette pratique a été introduite dans le monde occidental à Hawaï au début de la seconde guerre mondiale. ( Le piercing au téton : Les légionnaires romains affichaient fièrement leurs piercings au téton qui était un symbole de virilité, de courage. Il est également un rite de passage à l'âge adulte dans les tribus d'Amérique centrale. [...]
[...] En parallèle, les revues, les ouvrages, les sites internet, les expositions dans les musées, les conventions, sur le thème du piercing ne cessent de se multiplier. A présent il existe plusieurs catégories de piercés. Plusieurs critères les divisent : l'âge, le nombre de piercings, la localisation de ces derniers Chacun n'est pas piercé pour les même raisons et n'y trouve pas la même satisfaction. Il convient donc à présent que je vous explique les motivations de chacun en donnant des critères à ces désirs de modification corporelle. II. Les influences par le phenomene de societe 1. [...]
[...] L'esthétique n'est donc pas une fin en soi. Ils cherchent au contraire à outrager leur corps. Déjà dans les années 80, le piercing se banalise aux Etats-Unis. Il échappe aux lieux marginaux sadomasochistes, fétichistes, punk Aujourd'hui, le piercing s'éloigne de la mauvaise image qui a longtemps été la sienne. Les faux piercing font même leur apparition dans le commerce. L'engouement pour le piercing se propage à l'ensemble de la société et particulièrement les jeunes générations. Depuis une dizaine d'années au moins, les boutiques et les conventions se multiplient et les jeunes générations se sont appropriées le piercing comme un élément essentiel de leur culture. [...]
[...] Le piercing de surface présente un certain degré de risque, voire de danger, et c'est peut être ce qui les rends attractifs auprès de certaines personnes. Ils sont très souvent rejetés par l'organisme donc très difficiles à conserver. Acquérir et conserver un piercing de surface est donc dans la plupart des cas un véritable défit que bon nombre d'amateurs de piercing n'hésitent pas à relever Une dependance facile Le premier piercing est souvent le début d'un processus à poursuivre. Peu de personnes prétendent se cantonner à un seul piercing. Beaucoup parlent de leur désir de renouveler une expérience qui les a touchés. [...]
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