Sociologue, tradition de Chicago, sciences sociales, être social, être en devenir, incidence de l'environnement social, thèse du déterminisme social, XXe siècle, Nietzsche, Aristote, Darwin, Hebert Spencer, philosophe, darwinisme, contexte multifactoriel, diffamation, humiliation, migration, cycle des relations raciales, anthropologie
Tant les êtres sociaux individuels que collectifs, les sociologues de la tradition de Chicago considèrent que nous sommes des êtres qui ont la particularité d'être "en devenir", nous ne cessons en effet d'évoluer. Le monde extérieur agit sur les êtres sociaux plus que nous ne pouvons l'imaginer, nos attitudes, nos choix et nos pensées font de nous des êtres en train de devenir qui nous sommes, qui nous devenons. L'ontogenèse est un des éléments constitutifs de notre vie, nous naissons pour un jour arriver à une forme mûre puis mourir, nous ne pouvons penser la discipline sociologique sans nous interroger sur ces questions.
Le problème qui se pose à nous est de comprendre la portée de la thèse et en quoi elle ne veut pas dire qu'il n'y a pas de déterminisme existant programmant les êtres sociaux. Une variété d'êtres sociaux sont abordés, pris en compte par la tradition de Chicago, nous pouvons donc aborder de nombreux exemples dans cette composition.
[...] Les "êtres sociaux" peuvent-ils être considérés comme des "êtres en devenir" ? SUJET : Selon les sociologues de la tradition de Chicago, les "êtres sociaux" peuvent être considérés comme des "êtres en devenir". Comment expliciter, justifier et nuancer cette affirmation ? Quels en sont la portée, les intérêts et les limites ? Vous construirez votre raisonnement à l'aide d'une introduction problématisée, d'un plan en deux ou trois parties, et d'une conclusion, et en mêlant réflexions théoriques et appuis empiriques. Tant les êtres sociaux individuels que collectifs, les sociologues de la tradition de Chicago considèrent que nous sommes des êtres qui ont la particularité d'être "en devenir", nous ne cessons en effet d'évoluer. [...]
[...] On en vient à souligner que le déterminisme n'est pas strict, les individus s'approprient, jouent avec les contraintes extérieures, interprètent et ont des prises sur leur environnement : on le voit autour de nous, on peut parler de déterminisme relatif. Nous ne cessons jamais de nous construire ni de contribuer à construire les autres êtres de la même manière que les autres nous construisent, il s'agit d'un processus ininterrompu. En outre, nous comprenons que l'environnement pèse sur ce que nous devenons, mais il ne nous conditionne pas. On parle plutôt d'influence de l'environnement sur les individus, nous sommes profondément orientés socialement, c'est certain, mais nous ne sommes pas déterminés socialement parlant. [...]
[...] Toute une partie de l'anthropologie est basée sur ce constat, Tim Ingold, un anthropologue de renom affirme qu'il "ne considère pas les humains comme des êtres humains, mais comme des êtres en devenir" (Presse universitaire de Lyon, 2014). L'affirmation énoncée par les sociologues de Chicago nous donne de l'espoir pour l'avenir, nous donne "un sens" à notre existence, en nous éloignant de la thèse de départ du nihilisme. Ci - joint : un rapide topo que j'ai rédigé sur les idéologies nouvelles apportées par la découverte des lois de l'hérédité par Mendell dont le darwinisme social évoqué dans la seconde partie https://docs.google.com/document/d/1ZoeIY8vuDmZrvqUTN6AY7ruBCTUH9j9XIOe_B1cTUJU/edit?usp=sharing Bibliographie Norman Rockwell, The problem we all live with Huile sur toile 91 X 150 cm, Musée Norman Rockwell, Stockbridge, Massachusetts (fut prêtée pour être exposée à la Maison Blanche en 2011) La reproduction apparaît en couverture du magazine Look le 14 janvier 1964 Article d'un professeur de l'Université du Québec Chicoutimi : http://classiques.uqac.ca/classiques/spencer_herbert/darwinisme_social/darwinisme_social.html Être au monde, quelle expérience commune ? [...]
[...] C'est en agissant bien que nous devenons des personnes que l'on peut considérer comme vertueuses pour le philosophe. Les individus s'approprient, jouent avec les contraintes extérieures, ils interprètent et ont plus de prises sur leur environnement, nous pouvons donc trancher et parler de déterminisme relatif. L'incidence de l'environnement sur la transformation au cours de la vie Dans un second temps, nous allons nous interroger sur l'environnement qui entoure la question que nous nous posons, la vision du monde social dans la sociologie américaine ainsi que des exemples de facteurs qui ont une incidence sur les êtres sociaux. [...]
[...] Weber part aux États-Unis et décrit dans une lettre à un ami que Chicago est une "des villes les plus ahurissantes, plus étendues que Londres et ressemble à un homme écorché dont on verrait fonctionner les viscères ». Cette analogie organiciste compare la ville à un organisme vivant dont on peut voir ce qui se cache derrière les apparences, c'est-à-dire la diversité des problèmes sociaux. Le "cycle des relations raciales", formulé par Park en 1926, aborde le rôle des conflits interethniques, de celui des politiques, des institutions ou encore du problème de la réduction du social. Il s'agit d'un processus de rencontres entre des populations diverses dans un même territoire. [...]
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