Femme homosexuelle, homosexualité, lesbiannisme, coming out, fantasme, pathologisation, psychologie, dépathologisation de l'homosexualité, discrimination, invisibilité sociale, société occidentale contemporaine
Jusqu'en 1990, l'homosexualité était considérée comme une maladie mentale par l'Organisation mondiale de la santé. Elle est dépénalisée en France en 1981. Cela est donc extrêmement récent, et la société est encore très homophobe...
Que signifie donc être une femme homosexuelle dans la société occidentale contemporaine ? C'est appartenir à deux minorités politiques, toutes deux en évolution.
C'est parfois sortir d'un cadre, parfois porter un masque. C'est également être souvent perçue à travers un imaginaire, un fantasme, et par là être pathologisée. Tout cela implique un certain nombre de discriminations et une invisibilité sociale que nos sociétés doivent dépasser.
Je vais relativiser assez souvent dans mon exposé car nous sommes dans une période de mutation, une charnière dans la perception du genre, et de l'homosexualité. Par conséquent, les pensées sont loin d'être unifiées sur le sujet.
[...] Ou plutôt, le sexuel doit être purifié de toute présence du droit et du pouvoir. Bibliographie BUTLER Judith ; trouble dans le genre ; La découverte ; Paris ; 1990 trad.2006 CANGUILHEM Georges ; la connaissance de la chap. monstruosité et le monstrueux » ; Vrin, Paris ; 1965 WITTIG Monique ; La pensée straight ; éditions Amsterdam ; Paris ; 2007 http://www.inegalites.fr/spip.php?page=article&id_article=546&id_rubrique=14 5&id_groupe=13&id_mot=98 Transsexualisme : persuasion d'être quelqu'un du sexe opposé, plus de frontière entre le corps et l'esprit On accepte de pathologiser tout ce qui s'éloigne de la norme. Construction sociale de la pathologie, dimension historique, dimension médicale Homosexualité : dépénalisation de l'homosexualité = dépathologisation de l'homosexualité. [...]
[...] Fillon qui pense sûrement qu'un enfant se développera de manière plus saine dans un foyer d'accueil instable que dans une famille homosexuelle aimante). Néanmoins, la famille peut avoir peur de ne pas avoir de petits enfants par exemple. De plus en plus de femmes hétérosexuelles choisissent de ne pas avoir d'enfant, c'est un choix plus courant (plus imposé peut-être également) chez les femmes lesbiennes. Or, la femme est encore souvent considérée avant tout comme mère, et le fait de ne pas désirer d'enfant est encore souvent perçu comme une maladie allant contre le soi-disant « instinct maternel ». [...]
[...] La femme est visible en tant qu'objet, son corps, sa beauté institutionnalisée sont visibles. Elle est présente partout avec une image souriante, maternelle ou sexuelle, présente au sein de l'espace public dans le rôle qui lui est assigné. Mais les lesbiennes, elles, n'étant pas dans ce rôle, sont invisibles tant qu'elles ne manifestent pas leur présence. La lesbienne échappant au « service sexuel elle échappe à sa visibilité en tant qu'être sexuel. En revanche, la en tant que n'est pas visible. [...]
[...] La transformation de la vision de l'homosexualité dans nos sociétés ne peut se faire que par la loi. Ainsi, il faudrait qu'elle reconnaisse que le corps genré est avant tout une construction, une norme. catégorie de sexe et l'institution naturalisée de l'hétérosexualité sont des constructions, des fantasmes ou des fétiches socialement institués et régulés, des catégories non pas naturelles, mais politiques (des catégories qui prouvent que le recours au naturel est toujours politique) ». Il faut cesser de fonder la société sur l'hétérosexualité afin de démarginaliser tout type de divergence. [...]
[...] n'y a pas d'identité de genre derrière les expressions du genre ; cette identité est constituée sur un mode performatif par ces expressions, celles-là, même qui sont censées résulter de cette identité ». Le genre n'est qu'une construction ; sociale ; politique ; culturelle. Doit-on baser notre identité sur une construction ? Le fantasme et la pathologisation 2 Psychologie et homosexualité Comme la confession fut à la fois un moyen de culpabilisation et de déculpabilisation, donc de contrôle ; dès ses débuts la psychanalyse l'est à son tour. [...]
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