Les étudiants ont le choix de faire leurs études à l'étranger, nous avons d'ailleurs donné des chiffres au début de ce chapitre. Partir étudier à l'étranger est une étape dans la vie d'un étudiant, et il doit se reconstruire dans un nouvel environnement,s'adapter à une nouvelle culture, souvent comme le souligne Angela Xavier DE BRITO ; « les étudiants éprouvent la sensation de vivre ‘‘une vie provisoire'', qui n'a de sens qu'en fonction de la ‘‘vraie vie'' qu'ils récupèreront en rentrant dans leur pays : ils changent rarement leurs habitudes alimentaires, ils réfléchissent peu sur les comportements susceptibles d'augmenter leur adaptation au pays d'accueil. Etant donné la définition de leur séjour comme temporaire, leurs efforts pour agir selon les normes de la culture d'accueil sont réduits, ils ne voient pas l'intérêt de s'approprier les nouvelles normes, sauf de façon instrumentale. » (SABATIER, MALEWSKA, TANON, 2002)
Ces étudiants sont vivent dans un nouveau pays, mais cette situation peut être temporaire, l'étudiant peut choisir entre rester et trouver un travail dans son « nouveau pays » ou il peut obtenir son diplôme puis repartir dans son pays natal. Cependant, l'étudiant aura malgré tout des interactions avec de nouvelles personnes dans le pays d'accueil, et lui permettra peut être d'avoir une nouvelle vision du monde, et de son pays d'origine. Il pourra ainsi choisir de rester ou de partir. Nous allons donc dans un premier temps définir la mobilité internationale, européenne, puis la mobilité européenne autour du programme ERASMUS, ensuite nous définirons un étranger dans un deuxième temps, et dans un troisième temps, nous explorons les nouvelles expériences proposées aux étudiants.
[...] Un étudiant ERASMUS ne ressentira pas les mêmes besoins, il ne sera là qu'à court terme, alors que le réel étranger est présent dans le pays d'accueil pour une durée indéterminée, mais qui sera sans doute plus longue qu'un an. L'apprentissage n'aura pas le même impact pour eux, l'un cherchera à maîtriser la langue et l'autre pourra se contenter de connaissances, d'un niveau moyen de langage national du pays d'accueil. Nous avons évoqué au début de ce travail, une brève définition du programme d'échange ERASMUS. Nous allons maintenant définir ce programme, et dire quelle personne a le droit de participer à cet échange. [...]
[...] L'emploi dans un autre État membre arrive juste après. Les systèmes de sécurité sociale et de retraite ainsi que le droit du travail sont aussi des sujets d'interrogation importants. Quant aux utilisateurs souhaitant faire leurs études à l'étranger, leurs questions les plus courantes portaient sur les programmes d'aide à l'enseignement et à la formation, ainsi que sur la reconnaissance des diplômes. En ce qui concerne la libre circulation des travailleurs, il existe une période de transition de sept ans durant laquelle tout État membre peut limiter l'accès à son marché de l'emploi. [...]
[...] Il va créer de nouvelles interactions sociales dans son pays d'accueil, qui lui permettra de s'adapter à sa nouvelle vie A son arrivée dans son pays d'accueil, l'étranger est perdu, il ne sait pas exactement où il doit aller. Le premier geste qu'il aura sera de demander de l'aide, et pour des questions de compréhension (on parle ici de langage), l'étranger va se tourner vers une personne qui lui ressemble, une personne qui connaît sa langue. Il a besoin de garder quelques repères avec son pays d'origine. [...]
[...] Notre analyse s'est plus intéressée au deuxième chapitre, qui [ . ] traite de la première découverte que font les étudiants en premier cycle, celle de l'indétermination des objectifs et des moyens à mettre en oeuvre, et du sentiment de délaissement qui en découle FELOUZIS va nous exposer à travers des extraits d'entretien que les nouvelles relations créées à l'université ne sont pas les mêmes que les étudiants pouvaient entretenir au lycée : Les nouveaux rapports sociaux prévalent en premier cycle concernant aussi les relations entre étudiants. [...]
[...] La proportion est inversée pour les écoles d'ingénieur. 32% des étudiants ERASMUS restent au pays d'accueil pendant 3 mois des étudiants restent entre 4 et 6 mois et 31% restent pendant une période plus longue (l'année universitaire). La durée du séjour est donc très variable, et homogènement distribuée. (TEICHLER et coll. 1991). Qu'est-ce qu'être étranger ? Alfred SCHÜTZ, dans son essai sur l'étranger, a tenté de décrire le processus d'intégration par lequel l'individu est confronté lorsqu'il quitte un groupe pour un autre. [...]
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