La notion de société doit-elle être comprise comme une analogie de la meute animale ou comme le prolongement de cette dernière ?
Cette référence au registre de la nature rendrait compte de la société par une disposition naturelle de l'homme à s'associer avec ses congénères.
Peut-on parler dans le registre politique d'une sociabilité naturelle de l'homme ?
On peut aussi opposer cette 1ère vision d'une « société naturelle », les tensions et les nombreuses contradictions qui agitent tout groupement humain. Dès lors l'union et l'organisation de ses membres résulteraient d'un besoin de cohésion, de l'exercice d'une force souveraine extérieure.
Duquel donc de ces deux points faut-il partir pour penser la société ? L'homme est-il naturellement sociable ou bien la société est-elle le résultat d'une convention ? (...)
[...] Origines de la société et de l'Etat : 1/Faut-il distinguer la société humaine des sociétés animales ? Si certains animaux vivent solitaires ou ne côtoient leurs congénères que ponctuellement, de nombreuses espèces vivent en groupe et l'on peut pour certains aspects effectuer une comparaison avec la vie sociétale humaine (ex : abeilles, fourmis, loups, Peut-on toutefois assimiler sociétés animales et sociétés humaines ? Les caractères du groupement animal sont dictés par des mécanismes biologiques héréditaires qui changent peu avec le temps et qui sont nécessaires à la perpétuation de l'espèce. [...]
[...] Hannah Arendt caractérise le totalitarisme (communisme + nazisme) comme une forme de domination qui use des moyens du despotisme mais s'en distingue par le but poursuivi = la destruction de tout espace politique et destruction de toute liberté politique, la transformation totale de la société dirigée par un Etat coïncidant avec un parti unique, masse homogène et dépourvue d'initiative (suppression des libertés individuelles, intrusions dans la vie privée ) et extermination des groupes humains qui sont censés entravés la réalisation de ce but. III/ Dans quels domaines de la vie sociale, l'Etat doit-il intervenir ? Le point commun aux différentes formes du totalitarisme : prétention de l'Etat à exercer sa domination sur tous les domaines de la vie sociale privation de libertés et atteintes à la personne. [...]
[...] Il semble alors naturel à la société que l'Etat doit gouverner en fonction des critères religieux. =>modèle en vigueur actuellement en régimes théocratiques (théo : dieu). Mais lorsqu'une civilisation évolue dans le sens ou l'individu s'affirme et revendique son autonomie face aux contraintes extérieures, la religion tend à devenir une affaire privée relevant de la liberté individuelle comme le choix d'un conjoint, d'un métier, Dès lors, l'intervention de l'Etat en matière religieuse est ressentie comme contraire à cette liberté individuelle et abus de pouvoir. [...]
[...] Selon le libéralisme économique, la vie sociale peut être comparée à un jeu. Les individus jouent leur partie ; ils gagnent ou perdent en fonction de leurs talents ou du hasard. Et s'ils n'ont pas enfreint les règles du jeu, le résultat de la partie, quel qu'il soit, n'est pas injuste. L'Etat intervient en cas d'infractions aux règles pour les sanctionner. conséquence : injustices, inégalités sociales, économiques, culturelles, exclusions, le profit, l'enrichissement à tout prix en sont les règles problème éthique, social, humain. [...]
[...] d'assurer la survie de la société civile. Lorsqu'il décrit l'homme à l'état de nature Hobbes montre qu'il vit dans une compétition permanente, une guerre de chacun contre tous : L'homme est un loup pour l'homme Et si ces hommes parviennent à un accord, ce dernier n'est pas naturel, mais le fruit d'un contrat entre individus qui acceptent d'amputer une partie de leur liberté et de s'en remettre à l'Etat, à ses lois et à ses tribunaux pour régler les différents qui peuvent les opposer. [...]
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