religion, histoire des religions, sociologie des religions, philosophie des religions, crucifix, étymologie, Thomas d'Aquin, Augustin, Moyen-Âge, sciences des religions
La question de la définition de la religion a beaucoup obscurci les débats récents. Il y a une charge culturelle sur ce mot tel qu'il est employé qui est une charge européano centrée héritée d'un passé qui pèse lourdement sur la définition de ce concept.
Le mot religion ne correspond pas à la même définition selon notre origine. Nous l'employons en effet pour caractériser des attitudes, des rituels, des manières de vivre qui nous semblent identiques dans tous les cas, et relever d'un même terme, alors que ces attitudes, n'ont pas dans l'esprit de ceux qui les vivent, la même validité ou le même contenu.
[...] Définitions, histoire, sociologie et philosophie des religions La question de la définition de la religion a beaucoup obscurci les débats récents. Il y a une charge culturelle sur ce mot tel qu'il est employé qui est une charge européano centrée héritée d'un passé qui pèse lourdement sur la définition de ce concept. Le mot religion ne correspond pas à la même définition selon notre origine. Nous l'employons en effet pour caractériser des attitudes, des rituels, des manières de vivre qui nous semblent identiques dans tous les cas, et relever d'un même terme, alors que ces attitudes, n'ont pas dans l'esprit de ceux qui les vivent, la même validité ou le même contenu. [...]
[...] La Réforme Elle va contribuer à codifier cette idée de religion telle que nous l'avons vue émerger chez Nicolas de Cues. Elle fait émerger la question du Salut. Cette question devient même capitale. La Réforme a combattu la pratique catholique qui voulait qu'on puisse acheter son Salut (les indulgences notamment). Pour Calvin, le Salut serait donné par Dieu et rien ne permet de savoir qui Dieu a destiné au Salut et qui ne l'est pas. Le catéchisme est ainsi inventé par Luther qui voulait que les fidèles aient une connaissance de la religion. [...]
[...] Pour Cicéron, l'étymologie de religio se trouve dans le mot religere - relire. On s'inscrit donc dans une tradition qu'on relit avec scrupules. Il existe 2 attitudes mauvaises possibles : La négligence : celui qui bâcle ces pratiques, ce qui est mal vu puisque le rite amène la prospérité à la cité, et face à cette attitude, les Dieux peuvent se venger. La superstition : c'est celle de celui qui en fait trop., la démonstration de la croyance religieuse est trop surfaite, trop expressive. [...]
[...] Assez rapidement, certains auteurs estimeront que la religion est aussi ce qui lie les Hommes entre eux. Luc Ferry, dans un ouvrage, définit la notion de « transcendance horizontale » (oxymore), dans notre société, la notion de Dieu vertical a disparu et c'est donc dans le regard porté par chacun sur l'autre que se trouve cette transcendance. C'est la question du lien : qu'est-ce qui crée le lien social (question dont on ne parvient pas à sortir en France.) Pendant, très longtemps, on crut que la religion était ce lien. [...]
[...] En 313, il signera une sorte d'édit à Milan à la suite duquel les chrétiens peuvent pratiquer leur culte librement dans l'Empire. En réalité, il avait sans doute adhéré au christianisme comme philosophie, plus que comme religion. Il crut que le christianisme pourrait favoriser une réforme de l'Empire (bien que ces chrétiens soient alors inférieurs à de la population de l'Empire). La basilique du Latran sera même construite. Lactance, lui, va modifier l'étymologie de Cicéron : religio vient du mot religare, relier, et la religion est ce qui relit l'Homme à Dieu. [...]
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