Identité britannique, Gordon Brown, modèle britannique, Royaume-Uni, politique, esprit des gens, Jack Straw, Vivian White, monarchie, dimension civique, Angleterre, Écosse, religion
Qu'est-ce qui rend les Britanniques si spéciaux ? Boire du thé, jouer au soccer, au cricket et au bingo ? Plus sérieusement, Gordon Brown, alors chancelier de l'Échiquier, a prononcé un discours en 2006 dans lequel il a déclaré que les Écossais et les gens du reste du Royaume-Uni partagent le but que la Grande-Bretagne ait quelque chose à dire au reste du monde au sujet des valeurs de liberté, de démocratie et de dignité des personnes que vous défendez. Donc, à une époque où les gens peuvent parler de football, d'argent et de déconcentration, il est important que nous nous souvenions également des valeurs que nous partageons.
[...] L'envoi de troupes britanniques en Irak a conduit aux attaques terroristes dans le métro de Londres en juillet 2005. Les attaques de Londres ont été un choc psychologique, car les kamikazes étaient britanniques d'origine pakistanaise, nés et éduqués en Angleterre. Les politiciens se sont rendu compte que le modèle d'intégration britannique dont ils étaient très fiers était en fait en crise et qu'il fallait redonner un sens à une identité britannique. La britannicité est devenue un terme pour dénoncer les ennemis à l'intérieur du pays et que la société multiculturelle peut constituer une menace II. [...]
[...] Dieu n'est plus britannique et la Providence ne sourit plus au Royaume-Uni. Le Royaume-Uni aurait un État unitaire avec un système de gouvernement décentralisé. La déconcentration ou la règle locale est l'octroi de pouvoirs du gouvernement central au gouvernement au niveau régional ou local. Outre la Chambre des communes, l'Écosse et le pays de Galles ont leur propre Parlement depuis la politique de la troisième voie de Tony Blair et les plans de dévolution. En fait, l'Écosse ne s'est pas révélée indépendante de Londres. [...]
[...] Le pays n'a pas un seul texte constitutionnel, mais réussit à être l'une des démocraties les plus efficaces, alors pourquoi changerait-il aujourd'hui ? Les politiciens et certaines personnes se demandent quelles sont nos racines, notre histoire et nos valeurs. Ce n'est pas mal en soi. Mais ouvrir un débat sur ces questions peut être considéré comme un signe de faiblesse, car nous débattons souvent sur l'opportunité d'un débat sur l'identité nationale, mais nous nous enlisons lorsqu'il s'agit d'en trouver une définition, que ce soit au Royaume-Uni ou ailleurs dans le monde. [...]
[...] En outre, le Royaume-Uni n'a pas de fête nationale unique. Il a un certain nombre de jours de célébration qui restent largement non célébrés, et d'autres qui sont associés aux pays constitutifs du Royaume-Uni. Cette dernière catégorie comprend la Saint- Georges en Angleterre, la Saint-André en Écosse, la Saint-Patrick en Irlande du Nord et la Saint-David au Pays de Galles. À l'heure actuelle, l'anniversaire officiel de la Reine est marqué comme une fête nationale de facto par les missions diplomatiques britanniques à l'étranger, mais pas au Royaume-Uni lui-même. [...]
[...] En d'autres termes, qu'est-ce que l'identité britannique ? I. La disparition progressive d'un modèle britannique Dans une interview sur l'opportunité du débat, Jack Straw explique que tous les éléments permettant d'identifier les Britanniques dans le passé ont disparu aujourd'hui. Être britannique signifiait être membre de l'Empire et le protéger contre les invasions étrangères. Winston Churchill a incarné toutes les caractéristiques de la britannicité dans la mesure où il était un leader inspirant et a réussi à rassembler les gens dans la guerre contre le joug de la tyrannie. [...]
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