Cet essai aurait pu s'intituler : « Le drame d'être une femme » mais ce n'est pas la voie que j'ai choisie pour relater la gestion de carrière des femmes ...
En effet, ce n'est pas facile d'être une femme aujourd'hui dans le monde du travail mais n'y a-t-il néanmoins pas eu un réel progrès ces dernières années ? Ce que beaucoup ont pointé du doigt comme une faiblesse, n'est-ce pas en réalité notre plus grande force à nous les femmes... une sorte de « women power » qui s'ignorerait, un atout si subtil qu'on ne saurait le manier et le déceler ?
C'est cela que j'ai souhaité examiner ici. Qu'est devenue la « Femme des années 1980 » décrite par Michel Sardou en ce milieu des années 2000 ? A-t-elle compris tous les enjeux qui étaient les siens et a-t-elle su y faire face ?
Ce n'est donc pas une complainte de la femme moderne ni même un recueil de réponses aux interrogations féminines (voire féministes) que j'ai souhaité écrire, mais plutôt les doutes et les secrets espoirs d'une étudiante d'HEC de 2005 face à sa gestion de carrière et, même plus, son projet de vie [...]
[...] Le poste dès lors qu'il comporte un certain nombre de responsabilités (ce à quoi aspire justement les femmes), ne peut rester vacant ainsi. Il faut trouver quelqu'un pour prendre cette place. On peut embaucher. Mais dans ce cas, on ne va pas former quelqu'un uniquement pour quelques mois puis le remettre à la porte ou ailleurs dès le retour de Madame. On peut prendre quelqu'un déjà dans l'entreprise mais à un autre poste. Mais dès la fin du congé maternité, où retourne cette personne ? [...]
[...] Pourquoi ne pas en profiter ? Ce serait vraiment dommage de laisser passer cette chance. Il ne s'agit pas tant d'une prostitution mais de tirer profit de cette faiblesse de façade qui fait que tant d'hommes sont persuadés que la galanterie leur dicte de respecter la femme qu'ils ont en face d'eux et de l'aider un peu plus dans sa progression. Mais cette solution passive n'est pas forcément la meilleure stratégie à adopter, d'autant plus qu'il n'est jamais bon d'abuser des bonnes choses. [...]
[...] L'espérance de vie de leurs sociétés est également plus longue. C'est là tout le sens maternel et de la famille qui s'exprime mais dans un autre cadre : la sagesse féminine, la capacité à gérer des plannings, l'écoute et la gestion humaine. Les mêmes qualités dont doit faire preuve une mère de famille nombreuse (car détrompez-vous : il n'est pas plus facile de gérer une famille nombreuse qu'une PME La solution est donc peut-être là dans ces quelques lignes : créer sa propre entreprise pour faire valoir ses qualités de femme plus rapidement et construire une firme les valorisant, développant un nouveau modèle relationnel axé sur une vision plus féminine. [...]
[...] Les femmes sont-elles pour autant celles qu'il faut décrier ? La réponse est oui. Si on ne peut leur reprocher d'être plus enclines à certains types d'emploi, à une certaine vision de la famille ; on peut regretter qu'elles le vivent aussi mal, alors même que c'est leur choix. Une simple différence biologique ne suffira jamais à tout justifier. C'est la nature humaine qui elle aussi intervient. La meilleure preuve en est toutes ces femmes qui ont réussi leur carrière professionnelle avec brio. [...]
[...] La réalité est bien là pourtant : comment être une femme et réussir sur tous les tableaux ? Parce que les hommes ne pourront jamais être enceints parce que les hommes n'auront jamais l'instinct maternel qui pousse tant de leurs compagnes à rester auprès de leur progéniture, parce que la nature en a décidé ainsi, la condition féminine ne pourra jamais se prétendre l'égale de la condition masculine. Est-ce souhaitable ? C'est un autre débat mais les faits sont là. [...]
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