L'esclavage moderne au Liban : les femmes indonésiennes

Résumé du document

Exposé (niveau Lycée) traitant de l'esclavage moderne au Liban et exposant le cas des femmes de ménage indonésiennes (en majorité) qui viennent travailler au Liban. Quelles sont les conditions et les conséquences d'un tel travail ?

Extraits

[...] Peut-être, mais n'empêche que c'en est une luxueuse Affirmer sans nuancer que les jeunes filles qui arrivent au Liban sont maltraitées et une grossière erreur que ne serait capable de commettre qu'une personne très peu informée à propos du sujet. Contrairement à ce qui parait être vrai au début, ces femmes mènent une vie démunie de tout espoir dans leurs pays d'origine, ce qui rend leur départ vers le Liban un voyage plein d'espoir et qui pourra, éventuellement, complètement changer leur vie. [...]

[...] Nous arrivons maintenant au problème que ces femmes sont parfois forcées à signer le contrat évoqué. Effectivement, nous ne pouvons négliger ce phénomène assez répandu, mais rien qu'avoir le choix de signer un contrat ou pas (malgré toutes influences subies) contredit la définition de l'esclavage. CONCLUSION : En conclusion, nous rappelons que les domestiques en question sont des âmes humaines rendus à un produit de marché qui peut être vendu, acheté ou échangé et qui a des prix différents selon le pays d'origine. [...]

[...] Certaines d'entre elles se suicident (environ 50/an), une rapide réflexion basée sur la déduction pourrai nous en apprendre plus sur leurs conditions de travail : Un homme ne se suicide (la plus part du temps) que lorsqu'il est soumis a de lourdes pressions, or ces domestiques se suicident, c'est donc qu'elles le sont, ces pressions peuvent t'être de sources diverses, nous en citerons quelques unes en commençant par la moins grave pour aller jusqu'à celles pour lesquelles il est possible de faire de la prison : Insulte, surexploitation, coups, torture, viols, autant de faits susceptibles de pousser une femme faible et sans défense au suicide. En dépit du calvaire que ces femmes vivent, elles ne sont souvent pas rémunérées, ou alors presque rien, en moyenne 150 dollars par mois (soit 1/15eme du salaire d'un employé en France ou encore 190 fois moins que le salaire du président français). II- Une cage ? [...]

[...] Malgré les minimes arguments qui pourraient faire croire que le Liban est le nouveau monde de ces femmes, il n'existe aucun principe humain qui permet à un Homme de mettre en cage son frère jumeau et cela en gardant son passeport dans un coin à l'écart. Bien que des combattants de plumes ai déjà maudit l'esclavage (tel que Montesquieu dans De l'esprit des lois). Nous voyons que ce phénomène ne cesse de se faire de plus en plus remarquer au Liban comme si 150 ans ont pu nous faire oublier les résultats tragiques de tels actes. Enfin, nous terminons avec une citation de Diderot : Tu n'es pas esclave : tu souffriras la mort plutôt que de l'être, et tu veux nous asservir ! [...]

[...] Pour ne pas apporter de réponse erroné a cette question, nous opterons pour un plans nuancé, nous commencerons par voir en quoi ces domestiques s'apparentent a des esclaves puis nous verrons que le mot esclavage est quelque peu excessif puis nous conclurons en apportant une réponse a la question initiale. DEVELOPPEMENT: Une traite des noirs modernisé Au Liban aujourd'hui, des domestiques sont traitées comme des esclaves : environ bonnes, provenant de 30 pays, elles y sont amenées soit de force soit par le biais de machinations et autre mensonges, dans des conditions inacceptables, accroupies les unes contre les autres comme le bétail que l'on transporte pour qu'il soit vendu. La comparaison est d'autant plus juste que leurs achats se font dans des agences. [...]