Si une majeure partie de l'opinion publique est encline à croire que la traite des êtres humains est une notion obsolète dans les pays occidentaux, la vérité n'en est pas moins autre. En effet, même si nos sociétés n'ont pas cessé de se développer, la traite des êtres, de par les multiples autres appellations qui lui sont attribuées, a survécu à travers les âges et les évolutions de l'Homme. Ce phénomène, qui prend ses racines dans l'Antiquité et dont on connait certaines applications actuelles dans les pays d'Afrique, se manifeste différemment selon l'origine de la victime, sa destination et les fins d'exploitation mais correspond globalement au recrutement, déplacement, assujettissement et exploitation d'une personne (...)
[...] On compte aussi les associations de protections des victimes qui fournissent une aide précieuse en matière d'information et d'assistance. Ainsi, l'Association de Prévention et de Lutte contre le harcèlement Moral au Travail s'avérera utile en cas de pression d'un supérieur sur le lieu de Travail. Enfin, les syndicats, organisations d'une ampleur considérable et croissante depuis les Trente Glorieuses, seront des alliés de choix pour faire valeur vos droits. On remarque donc l'existence d'une multitude d'« armes visant à désancrer toutes les formes de soumission de nos sociétés et à protéger l'individu, pourtant, la traite des êtres est toujours d'actualité. [...]
[...] De surcroît, le harcèlement moral et sexuel dans les relations de travail est considéré aussi comme une traite. Tentons à présent de comprendre par quels mécanismes ces personnes se sont- elles retrouvées piégées dans la tourmente esclavagiste. Les raisons de cette soumission La traite comme source de revenu familial Selon l'Organisation des Nations Unies et plus précisément le protocole de Palerme, article la traite peut être reconnue comme étant l'accueil de personnes attirées volontairement par l'offre ou l'acceptation de paiement et réduites à l'esclavage par la suite. [...]
[...] Et aucune mesure ne pourra être prise contre ce phénomène s'apparentant à un sacrifice. De nombreuses victimes s'interrogent sur les conséquences et représailles que ces procédures pourraient engendrer sur leurs familles, restées hors du territoire où leur progéniture est captive. De fait, cette dernière taira sa situation et contribuera au grand secret qui pèse sur ce sujet. Aujourd'hui encore et 161 ans après l'Abolition de l'Esclavage, la traite des êtres humains continue d'exister sous plusieurs aspects et se doit à plusieurs raisons, financières ou culturelles. [...]
[...] La reproduction du schéma traditionnel de certaines sociétés Si, pour certaines familles, c'est le patrimoine financier qui a cautionné la réduction à l'esclavage de leur progéniture, pour d'autres, c'est le patrimoine culturel et religieux qui a primé. En effet, et c'est notamment le cas pour les familles issues du Maghreb ou d'Afrique Noire, de nombreuses jeunes filles, une fois arrivées dans le pays d'origine de leur famille, sont mariées contre leur gré, en dépit de la réforme de la Moudouwana. [...]
[...] Ce phénomène, qui prend ses racines dans l'Antiquité et dont on connait certaines applications actuelles dans les pays d'Afrique, se manifeste différemment selon l'origine de la victime, sa destination et les fins d'exploitation mais correspond globalement au recrutement, déplacement, assujettissement et exploitation d'une personne. Aujourd'hui, on estime à plus de 700000 le nombre de victime de la traite des êtres. Ce phénomène connait donc une ampleur importante. Quelles sont les formes de traite qui continuent d'exister dans nos sociétés et quels sont les motifs qui les justifient ? [...]
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