Dans leur vie professionnelle, les cadres traversent le monde, tournent autour du globe. Plus on court et plus il est difficile de s'arrêter de courir. Le temps de freinage est redoutable. C'est pour cela qu'il faut essayer d'y penser le plus tôt possible. Mon propos sera organisé en trois temps. Dans un premier temps, je vais nous rappeler des choses que l'on sait. Il faut que l'on soit conscient que l'équilibre vie professionnelle/vie privée, pour nous femmes et hommes d'entreprise, sera de plus en plus difficile à assurer. La bataille va être plus difficile qu'elle ne l'était avant, pour trois raisons que je vais évoquer. Deuxièmement, je voudrai évoquer le fait que cela va être de plus en plus nécessaire, pour trois raisons aussi. Troisièmement, j'évoquerai trois voies de progrès, qui ne sont pas simples et passent toujours par la volonté. Il existe toujours des outils. Mais, de même que ce n'est pas le rabot qui fait le meuble, c'est l'ébéniste, ce ne sont pas les outils qui nous rendrons capables d'équilibrer nos portefeuilles d'activités entre la vie professionnelle et le restant de la vie (...)
[...] Cela veut dire que le paysage entrepreneurial se déforme sous nos yeux, sans arrêt. En même temps, toute la foulée des délocalisations, des externalisations, des restructurations, qui fait qu'on a le sentiment qu'il y a une incertitude pour chacun d'entre nous dans notre destin professionnel, qui s'accroît à cause de ces phénomènes qui ne sont ni mal, ni bien. Cela nous donne un sentiment d'incertitude quant à notre destin professionnel. Il y a également l'obligation permanente d'augmenter la rigueur de gestion parce que, sans cela, on est mort. [...]
[...] Equilibre vie professionnelle/vie privée Introduction Dans leur vie professionnelle, les cadres traversent le monde, tournent autour du globe. Plus on court et plus il est difficile de s'arrêter de courir. Le temps de freinage est redoutable. C'est pour cela qu'il faut essayer d'y penser le plus tôt possible. Mon propos sera organisé en trois temps. Dans un premier temps, je vais nous rappeler des choses que l'on sait. Il faut que l'on soit conscient que l'équilibre vie professionnelle/vie privée, pour nous femmes et hommes d'entreprise, sera de plus en plus difficile à assurer. [...]
[...] Il faut en permanence le rappeler et le re- rappeler. Mac Luhan, le spécialiste de la communication, explique que pour qu'une communication percute le cortex de quelqu'un, il faut avoir répété la même chose au moins 17 fois. Donc, quand on vient donner un ordre, un objectif à quelqu'un, en permanence, il faut lui rappeler pourquoi, pourquoi, pourquoi, etc., le sens. Encore faut-il que les gens aient un cortex ! Le deuxième E est enthousiasme. Si l'on veut être capable d'avoir des femmes et des hommes qui ont envie d'apporter un peu de contribution dans cette vie difficile de l'économie d'aujourd'hui, il faut que, quand on arrive au travail, on ait l'air un peu enthousiaste. [...]
[...] (2006), La vie professionnelle des femmes en première ligne après une naissance, Le Monde sept Lefebvre E. (2005), Famille : la conciliation avec la vie professionnelle améliorée, Les Echos sept Mamou Y. (2006), Les DRH sont rétives au CESU, Le Monde avr. [...]
[...] Je ne suis pas idiot, mais dès que je peux, je m'en vais. Cela veut dire que c'est une autorité qu'il faut créer tous les matins. C'est très fatiguant. Je ne suis pas investi de l'autorité sous prétexte que je bouge beaucoup, que je donne des ordres sur un ton définitif. Il ne faut pas suivre quelqu'un sous prétexte qu'il a des galons, mais parce qu'on pense qu'il est bon, qu'il vous reconnaît et qu'il vous apprend quelque chose. C'est ça l'autorité. Mais c'est une autorité qu'il faut recréer. [...]
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