les relations interculturelles au sein des sociétés recomposées en terme d'identité, sont l'aboutissement de très longs processus amorcés dans l'Histoire humaine. Les enjeux de la colonisation sont très importants dans le cadre d'une ethnologie penchée sur ces nouvelles communautés recomposées de part le monde et attestent de la difficulté ancestrale de l'homme à cohabiter avec ses égaux au centre de la diversité culturelle. Devant l'évolution des mentalités et de la législation, on ne peut que souhaiter l'amélioration de ces relations humaines souvent froides pour construire une civilisation mondiale et unique fondée sur la reconnaissance des valeurs culturelles singulières en tant que créatrices d'une richesse à la fois originale et planétaire.
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[...] Il fallu attendre 1967 pour que le statut de citoyen leur soit attribué ! L'oppression subie par le peuple aborigène sera à l'origine de mouvements contestataires dans le dessein d'obtenir la cessation du traitement raciste infligé par les autorités, et pour revendiquer leurs droits territoriaux. III* LES MODALITES DE RESISTANCE DES PEUPLES AUTOCHTONES Face aux diverses oppressions et inégalités subies violemment, les peuples autochtones ont peu à peu mis en place des systèmes de résistance et d'opposition pour faire valoir le respect de leur statut d'êtres humains. [...]
[...] En effet, ils constituent à présent seulement de la population australienne. Ce n'est qu'en 1976 qu'une loi sera enfin mise au service du peuple aborigène leur permettant notamment la reconnaissance d'un droit foncier sur les réserves. En 1992, le militant Edward Koiki Mabo s'entoure de nombreux Aborigènes pour que des titres de propriété foncière sur les terres traditionnelles soient crées. La reconnaissance du peuple indigène est très difficile à faire accepter par le reste du continent, et elle aussi s'appuie fortement sur le maintien traditionnel de la religion totémique. [...]
[...] L'exploitation massive des ressources naturelles engendra la menace de nombreuses espèces animales telles que les bisons. Ce fut le début de l'esclavage et du commerce qui, ajouté à l'introduction volontaire d'épidémies (dons de couvertures chargées de virus aux Indiens en l'occurrence) et aux guerres conduit à une diminution très forte de la population : le nombre d'Indiens est évalué aujourd'hui à 2 millions environ. Mais au-delà de la disparition tragique de ce peuple, ce fût aussi toute l'organisation sociale, économique, politique et religieuse qui s'effondra. [...]
[...] Ainsi, les modes d'organisations et de conceptions distinctes ont été appelés à se combiner les uns aux autres par les grandes migrations historiques, les emprunts, échanges commerciaux dans une mouvance dynamique visant l'élaboration d'une stratégie commune. La plupart des sociétés actuelles offrent la vision d'une culture multiple héritée du passé. Le concept d'acculturation est au cœur de cette problématique, il en constitue la base fondamentale. L'acculturation désigne l'étude des processus par lesquels deux cultures différentes entrent en contact et interagissent l'une sur l'autre. [...]
[...] De nombreux Indiens déchirés par la perte identitaire deviennent alcooliques, se suicident, tombent malades. L'unité profonde de l'indianité est touchée en plein cœur et donnera lieu à de nombreux mouvements de résistances. Les Aborigènes australiens Les Aborigènes constituent les peuples autochtones de l'Australie depuis plus de cinquante mille ans mais leur qualité de premiers occupants du sol ne fut pas reconnue par les colons britanniques qui prirent totalement possession des terres australiennes. L'organisation traditionnelle aborigène, spirituellement liée à la terre et à la nature a été profondément déchirée par les colonies anglo- saxonnes qui se sont employées à parquer les indigènes dans des réserves et à déporter les enfants pour leur faire assimiler la culture britannique par l'éducation et le contrôle des mariages. [...]
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