On peut désigner l'entreprise comme un ensemble stable et organisé d'éléments et de relations formés en vue d'accomplir l'oeuvre de production. L'entreprise est donc avant tout un lieu de production. Et pour ce faire, elle a besoin d'organiser la relation salariale. L'entreprise est donc aussi un lieu où des hommes et des femmes coopèrent entre eux, s'organisent pour produire, inventent des règles et des façons de faire. L'entreprise est aussi un lieu d'exploitation des travailleurs. Elle peut se vouloir aujourd'hui citoyenne, elle n'en reproduit pas moins les rapports de production du régime capitaliste (...)
[...] Après la première guerre mondiale, bien que la CGT soit l'organisation dominante du monde syndicale, celui-ci est marqué par la pluralité. On assiste à la constitution de la CFTC (confédération française des travailleurs chrétiens) en 1919. La mise en place du pluralisme syndicale se fera surtout après la libération. En 1948, la CGT- FO est crée suit à une scission au sein de la CGT. La confédération générale des cadres (CGC) se fonde également après la libération sur le pari du développement des classes moyenne. En 1964 se crée la CFDT (confédération française démocratique du travail). [...]
[...] En 1999, le Medef appel les organisations syndicales à réformer les relations de travail dans le cadre de la refondation sociale. Le Medef espère l'avènement d'une sphère sociale autonome capable de définir les règles des relations de travail et de la protection social sans l'Etat. Les conditions de travail comme enjeu des relations collectives 1 La négociation collective Les premières grandes recherches empiriques sur le monde industriel ce sont intéressé directement aux conditions de travail. La sociologie n'a jamais abandonné l'analyse des conditions de travail qui concerne un vaste champ de phénomènes liés entre eux. [...]
[...] - Le régime toyotiste qui peut être interprété également comme un compromis social. L'entreprise toyotiste à la différence de l'entreprise fordiste s'appuyé sur une forte polyvalence des travailleurs, sur leur responsabilité et leurs capacités initiatives, sur leur adhésion aux objectifs de l'entreprise, autrement dit, leur sentiment d'appartenance à une communauté d'entreprise. Certains auteurs parlent aussi d'un sixième régime wallmartiste (de la chaine wall mart). Il s'inscrirait dans la ligné du taylorisme et du toyotisme tout en les dépassant sur un point crucial : une politique de rémunération très basse. [...]
[...] Elles ont pour objectifs d'obtenir une amélioration des conditions de vie au travail, salarial ou autre. Les grèves défensives s'efforcent quand à elle de maintenir les avantages acquis. Si la conflictualité semble reprendre depuis quelques années, le nombre des arrêts concerté de travail avait atteint un niveau très bas au début des années 1990. On a l'habitude de distinguer quatre périodes depuis la seconde guerre mondiale : - 1947-1958 : c'est une période socialement agité où l'on peut compter en moyenne annuelle plus de journées de grèves. [...]
[...] La CGT Serait passé de 1973 à aujourd'hui de 2,3 millions de syndiqués à La baisse des effectifs syndiqués s'accompagne aussi d'une forte augmentation de l'abstention aux élections professionnelles. Le niveau très bas de la conflictualité atteste de l'état de faiblesse de l'acteur syndicale. On peut faire le constat que le syndicalisme est à un tournant de son histoire est que son rôle social est aujourd'hui en pleine redéfinition. Il lui faut modifier son rôle et son mode d'action traditionnelle pour rester un interlocuteur de poids face au patronat. [...]
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