Au fil des allées d'une grande surface spécialisée, la FNAC Italie 2, un magasin de détail avec une grande surface de vente où l'on diffuse à grande échelle des biens et services. Le choix de cet endroit est de nature aléatoire, dans le sens où je voulais un grand centre commercial dans Paris (un centre commercial car il est plein de grandes surfaces et que je voulais faire plusieurs observations et dans Paris puisqu'elles regorgent forcément de monde quelque soit le jour et l'heure, donc il y avait forcément matière). De plus, il s'agissait du plus près de chez moi, après le choix de la FNAC a été défini selon la richesse de mes observations et mon sujet ; car lors de cette enquête j'ai en effet visité plusieurs magasins, grandes surfaces (Champion, Tati…).
L'enquêteur que je suis, observe, écoute et analyse les interactions sociales, les comportements que peuvent avoir les consommateurs, les clients, les flâneurs ou encore les acheteurs dans le magasin. J'entends par là, la relation qu'ils peuvent avoir avec un objet, un vendeur, un autre consommateur ou encore avec eux-mêmes.
[...] Un autre homme à côté de lui le remarque et vient tout naturellement l'aider. La glace alors brisée, les deux hommes entament une conversation et partagent leur connaissance sur les mécanismes de la sécurité. De même, au rayon du jeu vidéo, une femme d'une quarantaine d'années, que je suppose mère d'un adolescent, regarde les différents jeux vidéo de rôle, elle lit plusieurs jaquettes puis se retourne, elle cherche quelqu'un (un vendeur surement). La cliente ne voit personne à porter de main puis elle regarde à côté d'elle, un jeune garçon regarde lui aussi le même linéaire. [...]
[...] Derrière le rayon BD-Roman se trouve le rayon jeux vidéo pareil, des adolescents testent le dernier jeu sorti sur la PS3, le magasin a mis à disposition toutes les consoles pour que les jeunes viennent tester les derniers jeux. Juste derrière se trouve un espace dédié aux jeux en réseau. Là encore plein de jeunes passent leur journée à y jouer. Comme pour les lecteurs, les gamers sont passionnés et absorbés par les jeux vidéo et en oubli même qu'ils sont dans un magasin et non chez eux. Un jeune s'écrie : J'ai atteint le niveau 23 ! [...]
[...] N'est-il pas aujourd'hui indispensable de recentrer les vraies valeurs humaines dans un monde marchand de plus en plus impersonnel ? Bibliographie Sites internet - http://www.ottawa.ca/city_hall/ottawa2020/official_plan/vol_1/08_glossar y/index_fr.html consulté le 27/11/08 - http://www.numibia.net/glossaire.htm consulté le 27/11/08 - http://faculty.marianopolis.edu/c.belanger/civilisation/textes/glossaire d-g.htm Consulté le 27/11/08 - http://www.annalesdelarechercheurbaine.fr/sous- rubrique.php3?id_rubrique=48 Consulté le 27/11/08 Livre - Non-lieux. Introduction à une anthropologie de la surmodernité Marc Augé, Seuil, Paris p100 - les supermarchés du loisir Véronique Chesneau, presse universitaire de France, Paris p6 - Lieux communs in dictionnaire du commerce et de l'aménagement, René Perron, Pur, Rennes - L'hypermarché : jardin d'un autre type aux portes des villes Franck Cochoy, ethnologie française, vol.35 nº1 p81 http://www.ottawa.ca/city_hall/ottawa2020/official_plan/vol_1/08_glossary/in dex_fr.html consulté le 27/11/08 http://www.numibia.net/glossaire.htm consulté le 27/11/08 http://faculty.marianopolis.edu/c.belanger/civilisation/textes/glossaired- g.htm Consulté le 27/11/08 Non lieux. [...]
[...] Ensuite les grandes surfaces ont tendance à vendre des produits accessibles à tous, donc bon marché. Enfin elles offrent un choix de produit considérable. Selon des statistiques retranscrites par René Perron, un tiers des clients se plaignent qu'il y ait de moins en moins de relations dans le commerce ainsi dans les grandes surfaces. De plus, bien que 70% des clients se sentent invisible, inconnu, voir anonyme dans ses endroits, la grande majorité de ses personnes l'apprécie et préfère parfois cela aux rencontres impromptues que proposent les grandes surfaces. [...]
[...] Je dirais même que les grandes surfaces sont un moyen de détente. J'ai d'ailleurs remarqué pendant mon observation que des personnes venaient seulement dans le but de parler. Que ce soit aux caissières qu'ils connaissent ou aux vendeurs (que je supposais qu'ils connaissaient vu le sujet de leur conversation). Les gens étant de plus en plus seuls aujourd'hui sympathisent facilement avec les vendeurs qui sont à leur écoute. Les grandes surfaces sont donc devenues des lieux de rencontre à part entière ; le samedi matin en grande surface remplace le dimanche matin à l'église. [...]
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