Les enfants d'Achille et Nike : éloge de la course à pied ordinaire - Martine Segalen (1994)

Thèmes abordés

Les enfants d'Achille et Nike éloge de la course à pied ordinaire, Martine Segalen, inégalités hommes femmes, sports mixtes, marathons féminins, Jeux olympiques d'Amsterdam, stigmatisation, Kathy Switzer, inégalités de capacité, endurance physique

Résumé du document

Pour travailler sur le sujet des inégalités entre les hommes et les femmes en France, j'ai choisi d'étudier le livre de Martine Segalen, "Les enfants d'Achille et de Nike : éloge de la course à pied ordinaire", écrit en 1994. Tout d'abord, rappelons que Martine Segalen est une ethnologue française du milieu du 20e siècle à nos jours. C'est une spécialiste de la famille et des questions culturelles. Dans ce livre, il est question de la course à pied et des marathons. Nous entendons beaucoup de polémique sur les sports dits "masculins" comme le rugby, la boxe, le football et ceux dits "féminins" telle que la danse, la gymnastique ou l'équitation. La course à pied nous parait mixte, mais l'est-il vraiment ?

Extraits

[...] Dans ce livre, il est question de la course à pied et des marathons. Nous entendons beaucoup de polémique sur les sports dits « masculins » comme le rugby, la boxe, le football et ceux dits « féminins » telle que la danse, la gymnastique ou l'équitation. La course à pied nous parait mixte, mais l'est-il vraiment ? En France, il y a des coureurs et des marathoniens de tous sexes, mais nous pouvons nous demander : les hommes et les femmes sont-ils égaux dans les marathons ? [...]

[...] J'aimerais aussi rajouter une petite note sur les médiatisations des sports en France, les hommes dans tous les sports confondus sont représentés et diffusés sur les ¾ des chaînes de télévision. Cela peut aussi montrer l'inégalité entre les hommes et les femmes dans le monde sportif en France. Pour conclure, les femmes ont dû attendre avant de pouvoir participer à leur première compétition de course à pied, malgré cela elles savent aujourd'hui s'imposer dans le monde des marathons parfois même en surpassant certains hommes. Les coureurs, les joggeurs de tous sexes confondus sont différents lors des compétitions, tout d'abord d'un point de vue physiologique (respiratoire, cardio-vasculaire . [...]

[...] En 1967, alors que les courses sont toujours interdites aux femmes. Lors du marathon de Boston, une femme Kathy Switzer, déguisé en homme court ce marathon. Les femmes devaient ruser de différents moyens pour pouvoir courir lors de marathons. En 1972, « nos sociétés modernes admettent - et non sans mal- » (p.67) que les femmes peuvent concourir dans les marathons. Je pense qu'il est important de dire que dans les sociétés dites primitives, les courses qui avaient une symbolique très forte dans les rites n'ont jamais exclu les femmes. [...]

[...] mais aussi différent dans leurs motivations. Nous pouvons donc avoir une réflexion sur la différence naturelle entre les hommes et les femmes ; en effet, la femme est plus adepte à faire des sports esthétiques pour montrer sa féminité et les hommes, vers des sports faisant preuve de virilité. [...]

[...] En effet, la femme court pour des raisons esthétiques, pour maigrir, avoir un corps séduisant. L'hypothèse est que la femme vit dans une société où elle doit plaire à chacun, où nous avons des critères de beauté peut- être plus exigeants que celui des hommes, la femme se doit d'être mince, pas trop musclée, mais assez, la société impose à la femme des critères de beauté plus spécifiques que ceux des hommes. Les hommes, eux, courent pour des motivations d'aventures, de réussite et de formation du caractère, mais nous pouvons aussi parler d'un souci d'esthétique. [...]